Résoudre l’équation du bonheur
Dans cette Lune décroissante, continuons de nous défaire de l’inutile.
Nous sommes dans une culture où il faut toujours “plus”
Ce qui nous incite à travailler toujours plus, à mettre la barre encore plus haut, à ne pas se satisfaire.
Or, “Plus” n’est pas toujours mieux.
Dans son livre “The hapinness Equation”, Neil Pasricha posait ainsi l’équation du bonheur :
Bonheur = Contentement + Liberté
Le Contentement est ne rien vouloir de plus que ce que l’on a maintenant.
La Liberté, c’est pouvoir faire ce que l’on veut.
Il suggère ainsi « d’être conscient de notre machine à problème pour qu’elle ne prenne pas le contrôle sur nous, être conscient que l’on veut toujours plus, et se souvenir à quel point on est déjà très chanceux d’être là où l’on est. Se souvenir que plus n’est pas toujours mieux. »
C’est une incitation à trouver de la joie maintenant, quelle que soit notre situation.
Sans attendre d’être à la retraite, d’avoir rencontré le partenaire idéal, le travail parfait, la maison de nos rêves….
Tous les petits défis sont aussi une façon d’apprendre le contentement et nous sommes faits pour les relever. Voici une citation du livre :
« Nous voulons des défis. Les défis nous donne la possibilité d’appréhender un sentiment de don, d’apprentissage et d’amélioration de nous-même et du monde.”
Voici aussi quelques pistes pratiques de ce livre pour s’approcher de ce bonheur :
- marcher dans la nature
- revivre pendant 20 minutes une expérience positive
- faire 5 actes de gentilles
- se déconnecter régulièrement
- trouver le “flow” en se perdant complètement dans une activité qui vous absorbe
- Pratiquer une méditation de 2 minutes
- Écrire chaque semaine 5 choses pour lesquelles on éprouve de la gratitude
C’est un jeu d’équilibre entre la poursuite de nos objectifs et l’appréciation de ce que nous avons déjà accompli. Entre exigence et complaisance.
Cet équilibre est précaire. Et c’est pour ça qu’il est important de trouver des objectifs, un travail, des projets… qui nous emportent et nous rendent heureux même si ne nous les atteignons pas ou s’il reste encore un long chemin devant nous. Comme une cathédrale à construire. Tant mieux si nous allons pouvoir vivre son entière édification (et d’ailleurs croyons-y dur comme fer), mais réjouissons-nous aussi, si seulement nous voyons la nef s’élever.
Pour trouver ce que nous aimons faire, l’auteur du livre suggère de s’interroger sur ce que nous aimons faire un samedi matin, quand vous n’avez rien de prévu.
C’est une première piste à creuser pour faire de la place pour cette activité dans votre quotidien.
Ce n’est pas le succès qui rend heureux, mais le bonheur qui apporte le succès.