La Lune, dans sa phase croissante, nous invite à l’action.
Alors, agissons vers nos objectifs et la réalisation de nos projets.
Mais peut-être interroger les motivations qui sous-tendent nos actions.
Avant de cela, il peut être bon de faire une petite pause, de se déconnecter du monde extérieur et d’explorer ses motivations et avec elles les émotions que nous ressentons.
J’ai écouté un podcast avec Jim Dethmer (The Knowledge Project ) il y a quelque temps que j’ai trouvé extrêmement intéressant. (je vous en avais déjà parlé pour tracer une ligne imaginaire, jauge de son état d’esprit).
Sur un autre sujet, Jim avançait qu’il y a plusieurs sources de motivation pour faire les choses:
Celles qui nous engluent et drainent notre énergie :
- La peur, la honte et la colère : même si ce sont des sources de motivations puissantes, elles laissent souvent un goût amer
- une récompense externe (la gloire, l’argent) : là encore, à plus long terme, le goût de leur réalisation semblera fade
Celles qui nous élèvent :
- une récompense interne : faire les choses en réponse à un appel ou un but supérieur, comme une mission
- le jeu : lorsque le travail devient comme un jeu, qu’il nous absorbe, que nous apprenons sans effort et qu’il nous nourrit
- l’amour : l’amour de la chose en question
Peut-être passer en revue ses vœux lunaires et regarder les motivations derrière nos écrits.
Sans jugement.
Toutes les émotions sont riches d’enseignement. C’est dans ce même podcast, que l’invité décryptait ainsi les émotions :
- la colère peut nous montrer qu’il y a quelque chose qui n’est pas utile
- la tristesse peut nous montrer qu’il y a une perte que nous n’avons pas accepté et ressenti pleinement
- la peur peut nous montrer qu’il y a quelque chose sur quoi nous ne prêtons pas suffisamment d’attention
Mais ces émotions nous épuisent, elles nous engagent dans une lutte intérieure.
Alors aujourd’hui prenons en conscience. Et passons à autre chose.
Peut-être simplement, en ajoutant quelques souhaits mus par les 3 dernières motivations : la récompense interne, le jeu, l’amour.
Les plus grands athlètes sont ceux qui jouent par amour du jeu, en encourageant leur équipe, parce qu’ils font ça.
L’invité du podcast disait que pour les deux premières catégories (les récompenses externes et la peur/la honte/la colère), la plupart tiraient leurs racines de la peur. La peur d’une vie sans contrôle, sans sécurité, sans approbation. Celle qu’éprouve un petit enfant terrifié à l’intérieur de nous.
On dit souvent que le contraire de la peur n’est pas le courage, mais l’acceptation et l’amour.
Alors, à cet enfant : offrons de l’amour : avec des bouquet de fleurs roses, des barbes à papa toutes cotonneuses, des laits-fraises, des tartines de confiture de framboise…
Comme une vague rose d’amour et de confiance qui balaierait ses peurs et ses doutes.
Et les nôtres avec les siennes.