C’est aujourd’hui le dernier quartier Lune.

Et si hier, je vous invitais à vous relier à vos apprentissages passés, aujourd’hui, je vous propose de mettre un peu de distance entre tout et efforçons-nous d’effacer toutes les préconceptions que les autres ont de nous-même pour revenir à notre essence et à nos valeurs.

Plusieurs choses me viennent en tête, lorsque j’écris ces mots.

D’abord, une anecdote racontée par Tom Bylieu dans son podcast Impact Theory (je n’ai pas su retrouver le lien…) :

Un petit garçon a grandi, élevé seule par sa mère, dans des conditions très modeste dans une banlieue des États-Unis. Il passait plus de temps dans la rue qu’assis à faire ses devoirs.

Dans un test obligatoire pour tous les écoliers américains, il obtint un score excellent, très supérieur à la moyenne, dans les rangs les plus élevés de tout le pays.

Sa mère lui a demandé s’il avait triché, il lui a répondu sincèrement que non, qu’il avait essayé mais n’avait pas pu, donc il avait mis ses propres réponses.

Tout le monde, y compris lui-même, était très impressionné.

Et, il s’est dit qu’il était alors certainement très intelligent. Il s’est mis à étudier, à y prendre du plaisir, à progresser dans toutes les matières, à voir cela comme facile et naturel. De cancre, il est passé à premier de la classe.

Pour obtenir un diplôme dans une des plus prestigieuses universités américaines.

Et là, où cela devient – je trouve – le plus intéressant :

Quelques années bien plus tard, il reçoit une lettre de l’administration américaine qui lui apprend qu’ils se sont trompé dans l’évaluation de son résultat au test : celui-ci était en fait très moyen.

Je trouve cela une formidable façon d’illustrer le poids du regard des autres et nous-même sur nous.

Bien sûr, on pourrait dire que le regard des autres (professeurs, amis, famille) a aussi changé sur lui aussi à partir du moment où il a reçu ses résultats exceptionnels aux tests. Mais c’est surtout se dire que notre cerveau est incroyable, que nous avons des facultés d’apprentissages illimitées, que des étiquettes ne devraient pas être posées sur notre “intelligence” et qu’il est possible, en se libérant du regard des autres, de tout recréer, comme on en a envie.

Il y a aussi l’histoire de Roger Bannister qui fut le premier athlète à couvrir le mile en mois de 4 minutes. Chose tout à fait impossible… Soit-disant. Les mois qui suivirent cette barrière “infranchissable” des 4 minutes a été explosée par bien d’autres athlètes.

Alors, libérons-nous de toutes les chaînes qui nous gênent, croyons à nos rêves peu importe ce que pensent les autres, défaisons nous de nos croyances limitantes, et ainsi plus léger, volons vers nos rêves et décrochons la Lune, si bien coupée en deux en cette nuit.