Si vous avez évaluez vos progressions dans la journée de hier, vous avez peut-être remarqué que vous heurtiez sur certains points, que des difficultés vous ralentissaient, vous gênaient ou vous bloquaient dans votre chemin.
Et si ce n’était simplement pas les épines des tiges de vos roses ?
Bien sûr, si on veut cueillir la rose, c’est important de les évaluer, de les repérer, de prendre des gants…
Mais sans ses épines, la rose serait-elle si belle ?
Les épines sont leurs moyen de défense pour dissuader les prédateurs, tels que les ruminants. Cela leur servent également à se protéger de la chaleur ou du froid. Grâce à ses épines, la rose possède plus de surfaces exposées à l’air libre, elle peut ainsi réguler la température et résister aux agressions atmosphériques.
La mythologie romaine, quant à elle, a son idée sur l’origine des piquants qui hérissent ses tiges :
un jour Cupidon, le fils de Vénus, fut piqué par une abeille alors qu’il se promenait dans son jardin de roses. De rage, il se mit à lancer des flèches, dont les pointes tapissèrent les tiges de piquants.
Cueillir la Rose s’est aussi se préparer à ses épines.
Et même voir toutes ces épines comme bénéfiques et essentielles.
Cela nous enjoints de voir les difficultés comme
Un exemple qui me plait pour souligner ce point de vue est celui du puzzle :
Lorsque que l’on fait un puzzle, on prend du plaisir à ce qu’il soit en 1000 pièces. On prend du temps pour voir le motif se dessiner. Et c’est ça qui fait le charme de ce passe-temps. On ne se dit pas : « zut ! ce puzzle est cassé : j’arrête tout ». Et puis, avoir déjà le puzzle réalisé ne serait pas intéressant.
C’est cet état d’esprit de recherches, d’expériences, de tentatives qui est intéressant. On prend une pièce, ça ne colle pas, alors on la repose et on réessaye.
Sans se prendre au sérieux.
Je suis persuadée que c’est la plus belle façon d’avancer vers nos objectifs. Peut-être pas la plus rapide. Mais certainement la plus agréable : en appréciant le chemin tout autant que la destination. En y mettant une bonne dose de joie. Même quand c’est difficile au premier abord.
Malgré et grâce aux épines.