Continuons de suivre le Lièvre, même s’il nous semble prendre un peu de distance.
En effet, le Lièvre est un animal solitaire.
Et si comme la proposition de hier, nous nous défaisons des idées reçus et voyons cela comme une opportunité de revenir à soi.
Pas pour nous couper de nos proches, famille ou amis, qui nous sont chers, mais plutôt pour mettre de la distance avec le brouhaha du monde extérieur.
Dans le James Altucher Show, l’invité était Jim Kwick.
Il parlait de cette période de confinement comme une opportunité de se créer son cocon.
Ce cocon dans lequel, de chenille nous nous transformerons en papillon, qui nous protègera comme une chrysalide, et fera émerger de belles qualités, de belles ressources, de cette phase particulière.
Une autre chose jolie image mentionnée par Jim : nous parlons aussi d’hygiène physique : se laver les mains, porter un masque… mais l’hygiène mentale ne serait-elle pas aussi importante ?
Les médias sont prompts à souligner ce qui ne va pas, à engendrer des peurs, générer des angoisses sur le future… Un proverbe en anglais qui souligne cela : “if it bleeds, it leads” (si ça saigne, ça plaît).
Parce que cela est vendeur, parce que notre cerveau recherche cela inconsciemment…
Cela est un mécanisme de survie : fut un temps où être en permanence sur le qui-vive était nécessaire et vital. Méditer dans une forêt emplie de bêtes sauvages prêtes à nous dévorer n’aurait peut-être pas été une si bonne idée…
Alors, nous regardons les journaux télévisés nous peindre en monochrome un monde bien sombre…
Mais aujourd’hui, les bêtes sauvages ne sont pas celles que l’on croit..
Alors préservons-nous, mettons-nous dans notre cocon, créons notre bulle de douceur. Dans cet espace, invitons les personnes qui nous élèvent et nous inspirent, entourons-nous de personnes bienveillantes et positives.
Et comme le Lièvre, suivons notre cœur et nos intuitions, sans nous laisser contaminer par des peurs.