Maintenant que nous avons relu nos intentions lunaires, que notre regard est porté vers l’avant, lançons-nous corps et âme dans cette course auprès du lièvre.
Pour cela, mettons toutes les choses de notre côté et prenons confiance en nos capacités de relever les défis.
Il y a quelques temps, je vous avais parlé du livre Game Changers » de Dave Asprey, qui soulignait l’importance de surveiller son langage intérieur. Je vous repartage cette proposition car je trouve qu’elle s’accorde avec l’état d’esprit de la course lunaire que nous suivons avec le Lièvre. En effet, afin d’ancrer cette confiance, l’auteur propose 4 autres mots à éviter lorsque l’on s’exprime (dans sa tête ou aux autres). Les voici :
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« Je ne peux pas « : il y a très peu de choses que l’homme est incapable de faire. Peut-être qu’avec une façon complètement nouvelle, cela pourrait être possible. Se dire « je ne peux pas » coupe court à toute forme de créativité pour explorer d’autres solutions alternatives. Peut-être que personne n’a jamais fait cela encore, mais tout peut arriver.
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« il faut que… » / « j’ai besoin de « : là aussi, c’est plein de présupposés. L’exemple était de dire à un enfant : « il faut mettre ton manteau » et après tout, si l’enfant n’a pas froid. Ou « J’ai besoin de quelque chose à grignoter. » Hormis respirer toutes, les minutes, boire tous les cinq jours, manger avant de mourir de faim après plusieurs mois, un abris et une façon de se mettre au chaud régulièrement, il n’y a pas vraiment d’autres besoins primaires. Le reste, c’est des envies. Et c’est aussi bien de les reconnaître comme telles. Juste faire la différence entre nos choix et les présupposés que la société et nous-mêmes nous érigeons.
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« Mauvais » : là aussi très peu de choses sont intrinsèquement bonnes ou mauvaises : c’est une question de jugements, de circonstances, et de conditionnement
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« Essayer » : cela implique toujours qu’il y a une probabilité importante d’échec. Un exemple cité dans le livre : lors d’une présentation, un orateur demande aux participants d’une conférence de soulever sur leurs genoux un objet à portée d’eux (carnets, crayons..). Tous les participants exécutent le mouvement. Il refait la même chose en leur disant « Essayez de soulever quelque chose sur vos genoux » : là, c’est la confusion: quelques personnes font le geste, mais elles luttent là ou auparavant, le geste était facile. Je suis aussi les cours de Tom Bylieu dans ‘Impact University » et lui aussi, a ses mots « interdits ». « Essayer » fait également partie de ces mots à bannir. Pour s’en rappeler, il utilise une citation de Star Wars où Yoda dit « Do or do not, there is no try ». (Fais le ou ne le fais pas, ne te contente pas d’essayer)
Notre langage est vraiment important car ils portent tous les messages que nous nous disons aussi inconsciemment.
Cela vaut le coût aussi de consciemment s’écouter et changer nos mots.
Alors relevons les défis, courons à perdre haleine vers nos objectifs, l’essentiel étant bien de participer !