A tout juste un jour de la Pleine Lune du Foin, profitons de la Lune encore croissante pour avancer sur nos actions.
Il y a quelques jours, j’ai entendu une histoire de foins qui m’a invitée à réfléchir sur l
A la question “quel conseil donneriez-vous à vous-même à 30 ans ?”, Derek Sivers (un écrivain, entrepreneur, musicien, producteur…et clown) a répondu “Ne sois pas un âne”.
Pour expliquer cela, il expliqua l’histoire de l’âne de Buridan : dans cette fable, un âne assoiffé et affamé est à mi-chemin entre une botte de foin et un baquet d’eau. Ne pouvant se décider s’il devait boire d’abord ou manger, il finit par mourir de faim et de soif.
Derek Sivers l’interprète comme une façon de ne pas avoir peur de faire des choix et de penser à long terme. A la différence de l’âne (et du jeune homme qu’il fut), il est difficile de concevoir le futur. Ainsi faute de pouvoir se projeter, nous n’avançons dans aucune direction, découragé par nos progrès parfois tout petits.
Il s’agit alors de ne pas avoir peur d’explorer ses passions, d’en choisir une, de s’engager dans celle-ci. Tout en laissant dans un coin de nous, les autres choses qui nous animent. En sachant qu’on pourra picorer à droite et à gauche, successivement, après avoir agi et avancer dans une première direction.
Parfois, nous sommes paralysées par les possibilités devant nous.
Et dans tous les domaines : les choix de carrières, les livres à lire, les formations à suivre, les plats à cuisiner…
Il y a tellement d’embranchements sur notre chemin, que, parfois, cela nous donne le vertige et nous restons plantés là, au croisement, à ne pas savoir décider quelle route prendre. A analyser tant et tellement, qu’au final, nous ne faisons même pas un pas.
Alors, voyons plutôt comme une opportunité. Une chance d’avoir tous ces chemins devant nous, cette abondance de choix.
N’ayons pas peur de choisir une impasse, de prendre un chemin plus difficile… Ils sont tous bons à prendre, ils nous apprendront les bonnes choses au bon moment. On a souvent plus à gagner à avancer même si on a peur de se tromper de voie, il y a toujours une façon de rejoindre d’autres chemins ou de faire demi-tour. Mais cela nous aura apporté de précieuses leçons.
La semaine passée, nous avons fait notre réunion d’avant les vacances, avec mes amies Catherine et Laurence de Yoga en Live. On a de vraiment chouettes projets à venir qui pourraient nous occuper des années entières ! Alors on a fait un tri des projets qu’on a envie de voir concrétiser dans l’année à venir. Quitte à laisser de côté certaines choses passionnantes. Mais en choisissant de se concentrer sur des thèmes qui l’étaient encore plus.
Est-ce que ce seront les plus faciles, les plus rentables, les plus attendus… ?
Pas forcément…
Par contre, je suis persuadée que ce sont les bons. Parce que ce sont nos choix, ceux à prendre à ce moment et qu’un nouveau chemin se dessine. Pas après pas.
De mon côté aussi, j’ai tellement de choses que je voudrais découvrir, apprendre, réaliser… J’en parlais récemment, je voudrais refaire de la danse, mais un jour j’aimerais aussi apprendre la photo, le dessin, l’aïkido… et puis voyager, écrire, animer des retraites, des ateliers…
Ce sont des rêves que je chéris et que je nourris. Mais que je ne réaliserai sans doute pas dans un futur immédiat. Alors l’année prochaine, je vais prendre des cours de danse, continuer à écrire (et finir, je l’espère, les Lunes d’été) et avancer sur nos projets avec Yoga en Live.
Pour aller tour à tour se nourrir de foin, s’abreuver d’eau, et pourquoi pas ensuite faire un tour aux champs manger de l’herbe fraiche, dépasser la clôture et boire de l’eau d’un ruisseau, manger les pommes d’un pommier rencontrés en chemin… Tout viendra à point si la peur d’avancer et de faire des choix se dissipent.
Et puis pour illustrer ce dilemme, voici Peluche et Zébulon, qui eux, ont bien sûr fait le choix du foin !
D’ailleurs, pour rendre à César ce qui est à César, selon wikipédia :
Le paradoxe de l’âne de Buridan n’apparaît dans aucune des œuvres connues de Jean Buridan, bien qu’il soit tout à fait cohérent avec la théorie buridanienne de la liberté et de l’animal. En revanche, cette thématique apparaît dans Du ciel, Aristote se demandait comment un homme qui doit choisir entre l’eau et la nourriture choisit entre elles.
Les ânes sont bien plus intelligents que leur réputation ne le fait croire…. et ils savent ce qu’ils veulent !!
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