Aujourd’hui, dans la continuité de la pratique de la gratitude de hier, je voudrais vous proposer de prendre un temps pour apprécier le moment présent et là où vous en êtes sur votre chemin, peu importe où cela se trouve.
J’ai entendu une phrase de Peter Crone, un penseur sur le développement personnel et thérapeute en Ayurvéda, qui m’a marquée :
“Les gens se dépêchent pour arriver à un moment où ils n’auront plus à se dépêcher”
Cela m’a touchée car j’ai parfois cette sensation qu’il faut que je fasse vite quelque chose pour ensuite être débarrassée de cela, rayer cela de ma liste des choses à faire et passer au prochain item sur la liste. Tout cela dans une course sans fin contre la montre, qui n’a pas de ligne d’arrivée, si ce n’est une bien funeste.
Pourtant, il suffit juste parfois de prendre une grande inspiration, de faire mentalement un pas de côté pour sortir du circuit de course, et reprendre notre destination dans un espace mental plus agréable, plus doux et où nous allons apprécier l’endroit où nous sommes tout autant que celui que vers lequel nous allons.
Pas pour y aller moins vite ou faire moins d’ailleurs, mais simplement pour apprécier d’être là, en vie et en joie.
Il nous arrive souvent de remettre notre bonheur à plus tard : quand nous aurons moins de choses à faire, quand nous aurons un autre travail, quand nous aurons perdu du poids, quand nous aurons rencontré quelqu’un…
Pour nous apercevoir, que cela n’a pas suffit, et alors, nous cherchons la prochaine chose qui pourrait nous combler momentanément, comme une validation de notre droit au bonheur par le monde extérieur.
Alors, qu’en ce moment même, celui là précisément, nous avons déjà tout pour être heureux et cela réside en nous.
Peter Crone disait aussi qu’être heureux, c’est quand on ne fait plus de plan pour être heureux.
Je trouve que c’est une fabuleuse définition du bonheur.
Quand j’ai le sentiment d’être débordée, de crouler sous les choses à faire, que ma poitrine se serre.., je trouve que ce qui m’est le plus utile est justement de ralentir, de faire une pause, de quelques minutes à quelques jours. Puis, de reprendre mes affaires quand je suis dans un état d’esprit plus calme et plus disposée à apprécier ce que je suis en train de faire, quelques fois cela prend juste une ou deux respirations, d’autres fois, cela demande plus de temps pour que cela décante. Et lorsque la tâche est vraiment pressante et qu’il s’agit de la faire pour une date précise sans possibilité de déroger, je m’efforce de faire cela avec le plus d’appréciation possible, en trouvant une possibilité d’apprentissage et d’évolution le long du processus. Même pour les tâches les plus banales.
J’avais aussi lu quelque part que le burn-out n’est pas de faire trop de choses, mais pas assez de ce qui nous plait.
Je trouve aussi cette perspective rafraîchissante et déculpabilisante. Justement parce que j’ai toujours pleins de choses à faire, des projets en tête, des mots à écrire, des pas à danser, des cours à donner, des calculs à compléter, des repas à cuisiner, des histoires à lire,… Mais c’est en faisant régulièrement des choses qui ressourcent et en tâchant de trouver du plaisir dans les devoirs du quotidien, que la vie se déroule, simple, remplie et heureuse.
Alors apprécions simplement les moments qui se créent à tout instant.
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