Il y a quelque jours, je vous parlais de l’état de flow. Toujours dans l’excellent podcast de Rich Roll avec le Dr Andrew Huberman (https://www.richroll.com/podcast/andrew-huberman-533/), il était abordé les bienfaits de regarder au loin pour élargir son champ de vision.
Alors, je vous propose de vous mettre aujourd’hui en mode panoramique !
Une thérapeute, Francine Shapiro, s’est aperçue que, quand elle se promenait, elle n’avait pas ses soucis du quotidien qui la tracassaient habituellement. Elle a fait le parallèle avec le fait que, en marchant, son regard balaie l’horizon et se promène inconsciemment de droite à gauche. Elle a voulu appliquer cela avec les personnes qu’elle suivait. Comme elle n’avait pas forcément la possibilité de faire marcher ses clients en thérapie, elle a mis au point une méthode basée sur des mouvements occulaires pour appaiser le stress et soigner des traumas. Cette méthode de thérapie est l’EMDR.
Le week-end dernier, j’ai été courir au lac près de chez moi. Cela m’a fait un bien fou ! ça a été difficile parce que je n’avais pas couru comme cela depuis très longtemps, mais j’ai vraiment déconnecté, car même si mes jambes étaient lourdes, pour mes yeux étaient porté sur les montagnes au loin.
Mais, nul besoin de montagnes pour bénéficier de cela (ni même de courir !). Simplement regarder au loin, la ligne d’horizon est extrêmement bénéfique. C’est ce champ de vision élargie qui donne une bouffée d’oxygène à notre cerveau, qui met les compteurs à zéro. Et non le mode portrait dans lequel nous nous mettons lorsque nous regardons notre téléphone en surfant sur facebook ou instagram et croyons ainsi faire une pause.
Cette vision panoramique est aussi à rechercher au sens figuré du terme. Le Dr Andrew Huberman traite des addictions. Il s’est aperçu qu’il est beaucoup plus difficile de soigner une addiction lorsque le champ de vision de la personne qui en souffre s’est tellement réduit, qu’elle voit en l’objet de son addiction, la seule et unique façon de trouver le bonheur. Il définit d’ailleurs l’addiction comme un rétrécissement du champ de vision des possibilités d’atteindre le plaisir. Pour traiter cela, il suggérait d’entraîner les gens à dilater leur perception du temps : ainsi, ils avaient tout le loisir de trouver d’autres possibilités de trouver du plaisir et d’apaiser leur soif de dopamine qu’ils réclamaient. Cela peut être en apprenant à se calmer, à revenir à soi, à sa respiration… Le yoga (toujours!) peut être une belle approche.
Alors évitons de devenir myope au plaisir, regardons autour de nous et cherchons en chaque moment de notre quotidien quelque chose à apprécier : la vue autour de nous, le goût de notre café du matin, le sourire de quelqu’un autour de soi… et laissons ces moments s’étirer indéfiniment, le temps de longues respirations emplies de joie et de bonheur.
Belle journée emplie de milliers de petits et grands bonheurs à l’horizon !
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