Toujours pour rester dans la conscience créative, j’avais envie de vous proposer une petite expérience.
Dans la matinée, lorsque vous prendrez votre café en lisant votre journal, lorsque vous ferez une pause pour regarder Facebook, lorsque vous lirez un article de blog ou scrollerez sur Instagram… prenez un moment pour vous relaxer et demander vous “Est-ce que c’est vrai ?” puis “Comment je le sais” ?
Cette écoute de notre perception de notre vérité est très intéressante à mener.
C’est aussi un des piliers du travail Katie Byron : “The Work”, une méthode d’introspection. Selon elle, la cause de nos souffrances sont les histoires que l’on se l’on se fait dans sa tête et auxquelles on s’accroche. Une pensée est sans effet tant qu’on n’y croit pas. En faire une croyance est lui rajouté un sens et une vérité, pendant parfois des années. Katie Byron disait ainsi qu’”elle est une amoureuse de ce qui est, pas parce qu’elle est une personne spirituelle, mais parce qu’elle souffre lorsque qu’elle se bat avec la réalité.”
Ainsi, dans “The Work”, elle encourage à écrire ses pensées négatives et à se poser ces quatre questions :
1. Est-ce que c’est vrai ?
Cela implique de prendre un moment pour faire le calme en soi et de répondre avec son coeur si cela est vrai. En une syllabe : “oui” ou “non”. Si c’est non, restez dans l’expérience du “non” et allez à la question 3.
2. Pouvez-vous savoir que c’est absolument vrai ?
C’est une occasion d’aller plus profondément vers la source de son malaise, de découvrir ce qui se cache derrière cette pensée et ce que nous pensons savoir sur cela.
3. Comment réagissez-vous lorsque vous croyez en cette pensée ?
Cette question vous permettra de commencer à noter la cause interne et ses effets. Peut-être que lorsque vous pensez que cette pensée est vrai, vous sentez des montées d’angoisse, de la peur, de l’inquiétude, la gorge qui se serre, l’estomac qui se noue, le coeur qui palpite… Décrivez précisément ce que vous ressentez, mentalement et physiquement.
4. Qui seriez-vous sans cette pensée ?
Imaginez-vous dans une situation qui généralement vous amène cette pensée et demandez-vous ce qui se passerait si vous n’aviez pas cette pensée, comment serait votre vie, comment vous vous sentiriez. Comparez votre vie avec et sans cette pensée.
Je trouve que c’est une méthode très intéressante et très instructive sur notre rapport au monde.
J’avais aussi entendu que la demie-vie d’une émotion est très courte, de l’ordre de 90 secondes, ensuite c’est notre mental qui l’entretient, qui la rumine, qui l’attise.
Alors, lorsque nous nous sentons emballés par nos pensées, prenons simplement un moment pour se laisser traversés par nos émotions et demandons : est-ce que c’est vrai ?
Bonne journée !