Développement personnel et le Web : mariage d’amour ou de raison ?
Dans cet épisode, je reçois Delphine Tordjman.
Delphine est coach de vie et auteur.
Toutes les deux, nous nous interrogeons sur comment trouver sa clientèle et développer son activité à l’heure de la simili toute puissance des réseaux sociaux.
Certains professionnels du bien-être ( profond de yoga, sophrologue…) peuvent ressentir du stress à devoir publier fréquemment sur les réseaux sociaux.
Dans une société hyper-connectée, la course à l’échalote pour être le plus pointu, le plus instagrammable, le plus innovant… fait fureur.
Le curseur n’est pas évident à placer pour trouver son équilibre, pour se positionner et aussi pour se protéger tout en satisfaisant ses clients et en s’amusant dans son travail.
Nous faisons aussi un petit tour dans la jungle des réseaux sociaux, comment on s’y positionne (ou non !), les modes qui se succèdent, les choix qui nous sont insidieusement proposés, comme par exemple :
Faut-il devenir hyper-spécialisé comme nous le suggère les experts marketings alors que notre cœur nous incite à rester ouvert à tout un tas de disciplines ?
Nous n’avons pas les réponses… Sauf à se dire que plus on avance, plus on sait ce qu’on ne sait pas.
Nous partageons ainsi notre vécu et notre ressenti.
Sans rejeter les réseaux sociaux (car ce serait aussi faussement hypocrite), nous vous invitons à vous poser avec nous ces questions.
Et puis, d’ailleurs, le yoga invite aussi à la souplesse.
Car après, tout, ne peut-on pas transposer cette recherche du correct positionnement à la recherche de l’équilibre et d’union en yoga ?
Cette constante danse entre intérieur et extérieur qui nous ferait embrasser pleinement ces contradictions.
Entre introspection et expansion.
Entre recherche esthétique de la pose, tous muscles tendus et sublimée par un arrière-plan paradisiaque, et calme intérieur acquis dans la pose du Cadavre, sur un coin de plancher.
Entre rester ancré sur ses positions originelle et se laisser embarqué par une marée innovante.
Pour au final, aller chercher ces réponses au fond de soi, celles qui sont les bonnes pour nous, en toute conscience.
Une perspective rassurante que Delphine a eu la bonté de nous partager.
Sa notoriété et son succès amplement mérités, ne l’empêche pas de prendre du recul et de se questionner.
Une conversation en toute authenticité ponctuée par la bonne humeur et la simplicité joyeuse de Delphine !
Et comme proposé par Delphine, ce podcast est surtout une invitation à l’échange, nous serions toutes les deux ravies si cette conversation pouvait se prolonger dans les commentaires.
Comme vous l’avez vu, notre lanterne peine à éclairer cette jungle touffue et votre éclairage à ce sujet serait le bienvenu ! Merci !
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Bonjour, Merci à Delphine et Klervi pour ce podcast très d’actualité en ce qui me concerne. Je vais bientôt démarrer mon activité (massage bébé, accompagnement maternité, endométriose et cercle de femmes avec sophro, aroma, massage). Je suis installée dans le 65 depuis cet été, je dois donc bâtir mon réseau en partant de 0. J’arpente ma ville, rencontre des thérapeutes pour à la fois comprendre la demande et aussi partager mon projet. J’ai crée un site internet et je me pose la question d’insta ou facebook (j’utilise Facebook personnellement depuis de nombreuses années). En fait je réalise que tout dépend de notre offre. Si on intervient en cabinet, localement, il est essentiel de développer les contacts en se rencontrant, sur le terrain. Mais depuis quelques années internet a permis le développement de formations en ligne, ateliers, consultations par skype, e-book … l’offre n’est donc pas en présentiel et notre clientèle potentielle est bien au delà de notre ville, elle est énorme. Comment la capter ? les réseaux sociaux sont un moyen incontournable pour se faire connaitre en dehors de notre territoire. Ces dernières années j’ai fait de belles rencontres via les réseaux sociaux et j’ai pu suivre des formations à distance grâce à eux. Donc par rapport aux réseaux sociaux je dirai que tout dépend de notre offre. Là où je me questionne c’est quoi choisir. Rester en local ou bien compléter par des offres à distance. Les réseaux sociaux peuvent être très chronophages et déstabilisants, il faut aussi bien se connaître pour savoir poser ses limites et se respecter pour ne pas s’y perdre, s’y diluer, ne pas céder aux injonctions de perfection et j’en passe.
Merci et belle journée à vous
PS : le lien vers le coaching féminin aboutit à une page fermée …
Caroline
Merci Caroline pour ce retour.
Tu sembles déjà avoir bien avancé et t’être construit un réseau solide et prometteur. Je partage ta vision sur le fait de développer les contacts sur le terrain. Mais aussi, c’est dommage de se priver de ces belles rencontres : tu vois, nous avons échangé alors que tu étais à des milliers de kilomètres et maintenant, tu es presque une voisine ! Une réflexion aussi, enseignée par des thérapeutes plus expérimentée que moi, c’est que les bonnes personnes viendront à soi, naturellement. C’est une vision que je trouve très apaisante. Peu importe si cela prend du temps.
Et c’est peut-être ça aussi à privilégier : créer des liens sur le terrain ou sur le web, mais prendre le temps de les tisser, que ce soit via email ou par des conversations autour d’un thé.
Merci beaucoup pour nos échanges, Caroline.
Belle journée et gros bisous.
PS : merci pour l’indication pour le lien. Du coup, je l’ai supprimé. Je le remettrais d’actualité s’il y a lieu.