Faire s’étirer ses objectifs
La Lune grossit à vue d’œil et la Pleine Lune se fait attendre, comme lorsque l’on scrute un ciel gris laiteux, un jour d’hiver à la montagne et que l’on attend les premiers flocons.
Mais si on laissait les choses se faire à leur rythme et apprenons à danser à la cadence que l’Univers nous propose.
Hier, j’ai écouté un podcast où l’invité, John Maxwell, disait que tout avait changé, à propos de ses objectifs, le jour où il a troqué la question “combien de temps ça va prendre ?” par “jusqu’où pourrais-je aller ?”.
Il séparait ainsi les personnes avec une conscience d’objectifs de ceux avec une conscience de croissance.
C’est aussi une discussion que j’ai régulièrement avec les membres de la bibliothèque, où certaines ne se fixent pas d’objectifs, mais plutôt une intention. Elles prennent ce qu’il y a à prendre, se laissent porter par leurs intuitions.
Et, au final, qu’est-ce que ça bouge !!
Toutes ces dernières réflexions sur les échecs et les défis ont fait aussi bougé les choses en moi. Cette lune me pousse dans certains retranchements.
J’ai lancé mon activité en septembre dernier. Et, consciemment et inconsciemment, je me suis mis des objectifs chiffrés de rentabilité, d’atteintes d’objectifs de nombres de clients, de séances… Avec au bout du compte, un stress, le sentiment d’être forcée d’avancer coûte que coûte…
Alors, je prends du recul. Sur les choses ne se passent pas forcément comme escompté, que cela prend du temps.
Même si ce n’est pas tout le temps facile, j’apprends la patience.
Et je retourne vers ce qui me plait, patiemment, je passe des heures à écrire, sans aucune notion du temps. Je prépare mes rituels de Nouvelle Lune, j’anime les cercles virtuels dans la Bibliothèque, je donne mes cours de yoga à mon tout petit groupe d’élèves, dans mon espace…
Peu importe le résultat immédiat, je me concentre sur la vision globale des choses, et je fais les choses avec cœur.
Une autre réflexion que j’ai entendu à la fois dans la bouche de la DRH de mon entreprise et de Marie Forleo est “La manière dont vous faîtes quelque chose est la manière dont vous faîtes tout le reste”.
Ainsi, reste le goût du travail bien fait, que ce soit pour une personne ou pour cinquante.
Peu importe le nombre de client, les répercussions que l’on a, si les choses prennent du temps…
Garder à l’esprit son “but supérieur”, ses valeurs, et continuer son chemin en l’appréciant à chaque pas, en se demandant vers quels sommets enneigés celui-ci pourra bien nous amener.
Pour la citation, je l’ai trouvée attribuer à Derek Sivers :
« Comment vous faîtes une chose est la façon dont vous faîtes tout le reste. Votre “caractère” ou votre “nature” réfère simplement comment vous vous en tirez avec les choses du quotidien, peu importe leur importance.