L’énergie de la Pleine Lune est encore bien présente.
Elle rend parfois nos émotions à fleur de peau. Alors profitons-en pour les cueillir. 🌸
Je vous avais parlé d’un podcast avec Jim Dethmer (The Knowledge Podcast). J’avais trouvé cet épisode si intéressant que j’avais pris des notes sur différents sujets abordés. L’un d’entre eux était l’intelligence émotionnelle.
Selon Jim, l’intelligence émotionnelle réfère à la capacité de reconnaitre, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.
C’est ainsi la capacité de savoir ce que vous ressentez à tout moment et d’avoir une relation saine avec ses émotions, c’est -à-dire en les autorisant à passer dans son corps. Si une émotion reste bloquée dans le corps, elle se calcifie en une humeur. Par exemple, la colère devient de l’amertume, du ressentiment ou de la haine. Et même les émotions connotées positivement, si vous ne les laissez pas passez dans votre corps, vous serez enclin à faire des biais cognitifs quand il s’agira de prendre des décisions plus tard.
D’ailleurs, il n’y a pas d’émotions positives ou négatives. Elles sont toutes source d’apprentissage et nous apprennent à agir de façon appropriée suivant le contexte de la situation.
La colère pousse à l’action lorsque nous prenons conscience d’une injustice ou que quelqu’un que nous aimons est en danger.
La joie est malvenue si elle vient du fait d’avoir fait mal à d’autre personnes.
D’après l’article de Wikipédia sur l’intelligence émotionnelle :
En ce qui concerne les émotions, il semblerait qu’elles apparaissent chez les mammifères pour signaler les changements (réels ou imaginaires) dans les relations entre un individu et son environnement afin de fournir une réponse adéquate. Par exemple, la colère apparaît en réponse à une menace ou une injustice ; la peur apparaît en réponse au danger. Les émotions ne suivent pas un cycle temporel rigide mais répondent aux changements externes dans les relations (ou la perception interne de ceux-ci). De plus, chaque émotion organise plusieurs réponses comportementales de base à ces relations ; par exemple, la peur organise l’attaque ou la fuite. Les émotions sont par conséquent plus flexibles que les motivations, mais pas encore autant que ne le sont les cognitions.
Jim Dethmer donnait ainsi quelques clés pour développer son intelligence émotionnelle :
Un des premiers pas est de décider de vraiment vouloir son intelligence émotionnelle. Et pour cela, il est nécessaire d’être lettré émotionnellement. C’est à dire de pouvoir déceler ce que vous ressentez à tout moment et d’être capable d’y apposer un nom.
Puis une fois que vous avez nommé vos émotions, vous devez ensuite leurs énergies, via des sensations dans votre corps : des papillons dans le ventre pour le stress, la sensation de légèreté dans la poitrine pour la joie, les mains qui deviennent chaudes pour la colère… (un livre conseillé à ce sujet :
My Stroke of Insight de Jill Bolte)
Selon Jim, la plupart des émotions durent moins de 90 secondes. Si ces émotions ne sont pas alimentées par d’autres pensées, l’énergie sortira de votre corps en moins de 90 secondes.
Enfin, apprenez la compassion de ce que les autres ressentent.
Il sera beaucoup plus facile pour vous d’être confortable avec le fait d’être triste ou anxieux, en tant que parent, ce sera compliqué pour vous de gérer cette émotion chez votre enfant. Vos relations avec votre conjoint, vos amis, vos collègues… se trouveront facilitées. A la fois par cette reconnaissance et cette acceptation de vos propres émotions et des leurs.
Une autre approche de Marie Forleo et que je trouve très intéressante pour faire la différence entre peur et intuition, qui est binaire et très accessible :
elle invite à prendre un moment pour ralentir et se demander si, en pensant à cette trajectoire, on se sent en expansion ou en contraction.
Si l’on se sent plus dans l’expansion, c’est sans doute que, même si la route sera escarpée, le jeu en vaut la chandelle, et le sommet mérite à être gravi.
Tandis que si l’on se sent contracté, c’est peut-être un réel sentiment que cela n’est pas la bonne voie, ou du moins, pas pour le moment, ou dans les circonstances présentes.
C’est une façon de s’interroger régulièrement sur ses sensations et sur la façon dont notre corps les exprime. Un apprentissage sur un sentier bordés de roses magnifiques, des épines aux pétales.