« Asseyez-vous ou allongez-vous dans un endroit calme et visualisez-vous dans un lieu, propre à vous, où vous vous sentez en sécurité : une plage, une clairière, un jardin luxuriant, le cratère d’un volcan…
Accédez à ce lieu en prenant un escalier et laissez place à la détente à chaque marche descendue.
Une fois arrivé, immergez-vous dans ce lieu : ressentez les odeurs, la brise du vent léger au contact de votre peau, peut-être quelques oiseaux qui chantent…
Puis, imaginez votre enfant intérieur venir à votre rencontre, par une porte, une chute d’eau ou de l’océan…
Prenez le temps de l’accueillir et de le prendre dans vos bras.
Soyez doux et approchez-le comme un petit animal dont vous voulez retrouver la confiance.
Lorsque vous sentez un sentiment d’amour et de confiance établi, vous pouvez commencer à lui poser des questions qui vous taraudent.
Remerciez-le et laissez-le prendre congé. Puis tranquillement quittez votre endroit magique et remontez l’escalier.
Petit à petit, sortez de cet état de méditation et retrouvez votre état de conscience normal. »
La tradition de s’offrir des œufs au printemps remonte à l’Antiquité : les Perses, les Égyptiens s’offraient en guise de porte-bonheur des œufs de poule décorés en signe de renouveau.
Dans l’antiquité gauloise, les druides teignaient les œufs en rouge en l’honneur du soleil.
En France, il existait une tradition de conserver les œufs pondus pendant le carême puis de les décorer avant de les offrir à Pâques se développe surtout dans les cours royales avant de se diffuser dans les familles bourgeoises. Au cours de la première révolution industrielle, se met en place un processus qui associe cadeaux et commerce, les Allemands ayant l’idée à la fin du XIXe siècle de remplacer les œufs de poule par des œufs au chocolat.
L’origine du lapin viendrait d’une légende allemande dans laquelle une femme pauvre, ne pouvant offrir des douceurs à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lapin, crurent que celui-ci avait pondu les œufs.
Selon The Catholic Encyclopedia (1913, tome V, page 227), de nombreuses coutumes païennes se rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au printemps, et le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité. A contrario les premiers œufs de Pâques étaient parfois décorés du motif circulaire des trois lièvres, suggérant ainsi qu’ils symbolisaient la Trinité.
Une autre origine du lapin de Pâques vient de Saxe où l’on honorait au printemps la déesse Éostre (Eastre), qui a d’ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre étant l’animal emblématique de la déesse, il est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.