Nous progressons vers la fin du cycle lunaire et, en ce dernier quartier de Lune, dédions cette journée au repos et au ressourcement.
Apprécions le chemin parcouru et autorisons-nous à lever un peu le pied. C’est en arrivant à lâcher-prise pour se recentrer et rassembler ses forces que nous pourrons avancer de plus belle.
Pour s’autoriser justement à ce que certains (ou nous-même) qualifierait de “perdre son temps”.
Si on arrêtait cette course contre le temps, à vouloir toujours être “plus”, faire “plus”.
Et si on profitait sans culpabiliser de passer des heures à lire, à peindre, à cuisiner, à regarder la télé, à surfer sur internet, à écrire, à apprendre des compétences dont on ne sait pas trop si elles vont nous servir un jour,… ou bien juste à s’asseoir là tranquillement.
S’autoriser à explorer des directions, même si on ne sait pas où elles vont nous mener, si elles ne seront pas forcément “rentables”.
Comme la Lune, trouver cet équilibre entre aller dans la direction, celle qui nous mène à toute allure, vers un disque parfait rond et lumineux, et aller vers ce qui semble être des impasses où la Lune est noire et le ciel nocturne vide de sa magicienne de la Nuit.
Une liste de questions que l’on pourrait se poser lorsque que l’on a peur de “perdre son temps” est :
  • Est-ce que je me suis amusé ?
  • Est-ce que j’ai ris ?
  • Est ce que j’ai pris à plaisir à faire cela ?
Si c’est le cas, ce temps n’est certainement pas perdu !
Apprenons à nous laisser porter par le flux, à accorder à notre corps et notre esprit un temps de pause et de repos. C’est une des plus belle preuve d’amour pour soi.
C’est aussi une invitation à se libérer des attentes trop fortes, celles qui nous éloignent de notre essence et de nos premiers amours.
Dans le livre de Dave Asprey « Game Changers », l’auteur décrit deux types d’attachements :
  • le premier est rigide : comme un rayon en acier qui vous lie à l’objet ou le but espéré
  • le deuxième est gravitationnel : comme la Lune et la Terre, où chacune tourne sur sa propre ellipse, à son rythme, avec l’immense espace entre elle deux, mais pourtant reliée par une force incroyable
Le premier attachement tend à vouloir contrôler tout, il génère du stress.
Le second est plus fluide, il laisse de la liberté, il fait place à la confiance et à la certitude de la liaison et de sa trajectoire, quitte à s’en éloigner quelque temps ou à s’éclipser.
L’autre point est aussi se libérer de ses attentes.
Avoir des attentes est une situation perdant/perdant :
  • si vous atteignez vos objectifs : il n’y a plus vraiment de joie car c’est ce que vous vous attendiez à vivre
  • si vous n’atteignez pas vos objectifs : vous êtes déçus, en colère, honteux, vous culpabilisez…
Ce qui ne signifie pas que vous ne devriez pas avoir de buts ou d’objectifs, simplement, , voyez-les plutôt comme des préférences.
Des souhaits qui laissent la porte ouverte à ce que l’Univers peut vous faire comme surprise.
Alors, aujourd’hui, soyez dans le présent, exprimez vos préférences et laissez-vous surprendre par les évènements de la journée.
En gravitant naturellement vers vos objectifs, comme la Lune autour de la Terre, comme un Amoureux autour de l’être aimé. Avec tendresse et compassion.

 

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