Pour commencer le week-end, je vous propose de prendre un moment pour prendre le pouls de votre environnement intérieur et de regarder s’il est en phase avec le monde extérieur.
Et si ce n’est pas le cas, peut-être aurez-vous envie de faire la démarche pour qu’intérieur et extérieur s’accordent ?
C’est un concept que j’ai découvert en écoutant Rich Roll interviewer Dr Andrew Huberman (https://www.richroll.com/podcast/andrew-huberman-533/).
Le neuroscientifique expliquait que si on se sentait parfois inconfortable, c’était dû au fait que nous ne suivions pas le rythme auquel bat le métronome cadencé sur les perceptions que nous avons du monde extérieur.
En effet, si nous nous sentons agités mais que cela correspond à l’ambiance externe : c’est un mariage, une fête, une chouette musique qui passe, je suis en train de danser ou de faire du sport… c’est très bien ainsi.
Mais parfois, nous sommes agités, et le monde extérieur nous apparaît lent : nous sommes dans un magasin et la personne devant nous, tarde à ranger ses affaires, à sortir son porte-monnaie… alors, l’agitation grandit, à respirer derrière le masque, à se dire mentalement les 1001 choses à faire de notre journée… et nous nous sentons impatients.
C’est ce décalage entre la fréquence rapide de nos pulsations corporelles internes et celles perçues comment lentes du monde extérieur, qui nous fait sentir inconfortables.
Le sentiment désagréable d’attente à la caisse peut être tout à fait absent, un autre jour, dans la même situation, car vous aurez passé une bonne journée, vous avez tout votre temps, vous êtes tranquillement en train d’envoyer un message sur votre téléphone…
Tout comme le sentiment d’avoir plein de choses à faire peut être agréable et stimulant quand les idées fusent autour de vous, que tout se passe vite et sans accroc.
C’est cette conscience entre le décalage intérieur et extérieur, qui nous fait nous sentir complètement submergé, lourd de contraintes, stressés, fatigués…
Alors, tel un chef d’orchestre, amusons-nous à recaler ces rythmes.
Et pas forcément en nous calmant ! Car c’est aussi normal et sain de ressentir de l’agitation.
Une antilope qui a soif, va être agitée, ce qui va la pousser à se déplacer pour aller chercher un point d’eau.
De même un bébé ne conceptualise pas forcément la faim. Il est inconfortable alors il pleure et papa ou maman vienne lui apporter de la nourriture. Si c’était la faim la source de son inconfort, ces pleurs cessent.
Justement Andrew Huberman expliquait que c’était souvent contre-productif de dire à quelqu’un d’agité, en phase avec l’environnement extérieur (par un stress au travail, par des sollicitations incessantes…) de se calmer. Au contraire, parfois, justement si on est agité, la meilleure solution est de bouger !
C’est ainsi qu’il proposait :
“Le comportement d’abord. Les pensées, émotions et perceptions suivront”
Prendre le tempo de ces mondes, intérieur et extérieur, est un excellent exercice de conscience.
Dans l’une et l’autre des situations, il proposait deux types de respirations pour s’adapter à la cadence du monde extérieure :
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pour s’énergiser :
La respiration type Wim Hoff : une trentaine d’inspirations énergiques, en s’emplissant d’oxygène, suivie d’une rétention poumons vides
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pour se calmer :
Une technique, que je ne connaissais pas et que je trouve très intéressante à creuser : celle du double soupir : prendre 2 inspirations consécutives et souffler dans un long soupir. Dans un autre podcast, il disait que c’était quelque chose que les chiens faisaient naturellement et fréquemment. Et c’est vrai ! Himalaya fait ça le soir, quand il est tard et que je dois l’embêter à être encore présente dans la cuisine, à discuter, alors qu’elle a envie de dormir.
Alors, vous sentez-vous agité ou calme ? Est-ce que c’est en rythme avec le monde extérieur ?
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