Aujourd’hui, célébrons la Déesse de ce cycle, Diane la Chasseresse, amante des bois et des montagnes, resplendissante reine des nuits. La plus sauvage, la plus indépendante et la plus fière des déesses lunaires
Diane était une chasseresse accomplie et c’est aussi la protectrice de la forêt et de ses habitants. La Déesse peut être visible à l’orée de la nature sauvage : dans les bois, les montagnes, les rives des lacs et des fleuves…
On dit que certaines nuits, elle danse avec ses Nymphes, dans les prairies. Elle est assimilée à la déesse grecque, Artémis, sœur jumelle d’Apollon, le Dieu du Soleil. Elle vint au monde quelques instants avant son frère. Témoin des douleurs maternelles, elle conçut une telle aversion pour l’accouchement, qu’elle demanda et obtint de son père la grâce de garder sa virginité. Avec Minerve et Athéna, c’est l’une des trois Vierges blanches. C’est Jupiter qui lui donna son arc et ses flèches et la fit reine de la chasse. Pour cortège, il lui donna soixante nymphes, appelées Océane, et vingt autres nommées Asie. Ensemble, elles partent à la chasse, le cœur joyeux et la cheville souple. Diane exigeait de ses nymphes une chasteté absolue. Si elles sont toutes belles et grandes, aucune n’est comparable à la gracieuse Diane. Diane porte souvent les cheveux noués. Son front dégagé est ceint d’un diadème avec un croissant de lune. Sa robe est retroussée pour ne pas la gêner dans ses mouvements, elle court les pieds nus avec une grande agilité. On la voit souvent en compagnie d’une biche ou d’un chien, et toujours entourée de ses nymphes. C’est une archère talentueuse.
C’est aussi la déesse de l’Eschiati, la zone de passage. Elle protège ainsi toutes les périodes de transition., Elle veillera sur nous, en cet Automne, dans la transition de l’été vers l’hiver, et aussi, si vous vous sentez dans une phase de changements.
D’ailleurs, voici une description de Diane, d’après Wikipédia, où il est détaillé les travaux de la psychanalyste jungienne Jean Shinoda Bolen.
« Artemis (ou Diane dans la mythologie romaine) serait « le guide » d’un féminin sacré qui pousse à l’indépendance et à l’autonomie psychique. « Pour Jung, il existe en nous des modèles de comportement très profondément ancrés qui nous influencent. Les gens ont des capacités et des compétences différentes et, chez certains, cela se révèle de très bonne heure. Nous nous tournons souvent vers une figure comme Artemis parce que nous voyons que ce mode de comportement est aussi en nous. » « Je vois Artemis comme le symbole du Women’s Movement, une sorte de mère ourse — et l’on ne s’interpose pas entre une mère ourse et ses oursons ! Je me réjouis de constater que l’archétype d’Artemis se répand dans notre culture, incarné par des héroïnes qui ont confiance en elles. Il existe aujourd’hui pour les femmes une réelle possibilité d’incarner l’archétype Artemis ; ce qui ne l’était pas auparavant. »
Inspirons-nous de ce que Diane nous évoque pour renouer avec nos instincts sauvage, notre liberté et une relation plus intime avec la Nature.
Belle journée !