La Lune n’est pas encore apparu dans le ciel. Dans cette période de la Lune Noire 🌑, il règne toujours un léger flottement : est-ce que la Lune va daigner se montrer ? À quoi ressemblera t-elle pour ce cycle-ci ? Quelle sera son énergie ? 

Alors en attendant qu’elle apparaisse – ou non, si nous profitions de cette période pour faire de la place au doute et accueillir les incertitudes ?

Dans un podcast de Ryan Holiday, Steve Magness, auteur du livre Do Hard things, évoquait l’importance de composer avec le doute, avec une juste proportion.

🤔 S’il est trop présent, il paralyse et anéantit toute envie d’entreprendre.

🤔 S’il est complètement absent, il empêche toute remise en question, étouffe la créativité et le sens critique.

Descartes a tenté l’expérience dans ses « Méditations métaphysiques », en 1641 où il écrivit : 

Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n’a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je pense n’avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l’étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu’est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu’il n’y a rien au monde de certain

Ce qui lui a valu d’émettre la conclusion “Cogito ergo sum”.

Car le doute a ses bienfaits : il permet de s’interroger sur ses croyances les plus profondes et de renouer avec le chemin avec nos convictions originelles. 

À travers ses nuages, il nous permet de distinguer nos rêves les plus chers et nos valeurs les plus profondes. ✨💚

En attendant que la Lune se dessine dans le ciel, aussi fine qu’un brin d’herbe jaunie, laissons place au doute. 🌾👒

 

De quoi doutez-vous en ce moment ?

 

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