Me voilà revenue de Suisse ! 🇨🇭

Je suis rentrée vendredi soir, tard dans la nuit, avec la fatigue accumulée des journées en réunion et des voyages. Le week-end est passé à toute vitesse, entre jardinage, nettoyage et bricolage. 💫👒🧽🔨

Les enfants sont en vacances depuis la fin de la semaine dernière et il y a mille et une choses à faire : défaire la valise, en refaire une autre pour le week-end prochain, ranger la maison, s’occuper des tâches administratives…

Et puis bien sûr, la semaine va reprendre sur les chapeaux de roue, justement pour boucler les derniers dossiers avant que tout le monde prenne ses quartiers d’été. 📝💻🤯

Alors, en ce dimanche soir, quand j’écris ce post, cela m’a amené à réfléchir au temps, le temps qui coule entre les doigts alors que les chaudes journées d’été devrait venir assécher sa course. 

Je suis tombée, il y a un moment sur cet article de blog, intitulé “There ‘s never enough time”. Je me suis tellement retrouvée dans ces mots que j’avais envie de vous le partager : 

“Il n’y a pas assez de temps pour écrire ce post. Je vais juste en finir avec ça. Je dois me coucher tôt si je veux avoir une chance d’être productif demain.

Toujours anxieux. Toujours stressé. Je suis à la traîne. Je n’atteins pas mon potentiel.

D’autres gèrent mieux leur temps et font plus de choses ou s’amusent plus. Devrais-je optimiser mon temps pour le travail ou le plaisir ?

J’aspire à un moment de détente, mais quand j’en ai un, je pense déjà à ce qui va suivre.

Le problème n’est pas le manque de temps. Le problème, c’est la façon dont je choisis de le passer.”

Cela m’a fait du bien de lire ces mots, juste pour se dire que je ne suis pas toute seule à avoir sans cesse l’impression de courir après le temps.🏃‍♀⏱

Il me semble que si on cherche à compter le temps, on sera toujours déficitaire. 

Dans toutes nos velléités de gestion efficace de nos agenda, on tente de calculer au plus juste la productivité d’un choix et on ajuste nos rendez-vous dans nos calendriers comme des blocs de tetris. On court de réunions en réunions qui n’ont pas fait avancer nos projets d’un iota. On s’aperçoit que nous avons perdu du temps sur des futilités et cela nous agace. 

 Quoique l’on fasse, il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose devant nous. Une idée avant-gardiste, un audacieux qui a tout raflé, un stakhanoviste qui abat du travail en un rien de temps, un fuseau horaire un peu plus à l’Est.

Et si on les laissait gagner ? Si on faisait un pas de côté pour sortir de la course ?

Samedi soir, c’était le spectacle de danse de l’association où Pauline, ma fille, est inscrite. Le matin, il a fallu l’amener à la répétition générale, dans un théâtre loin de la maison, c’était la course pour la coiffure, le maquillage, le trajet…

Pourtant le soir, lorsque le rideau s’est ouvert, que la musique a commencé et que les danseuses sont entrées sur scène, la magie a opéré. 💃💫🎼

Le temps s’est dissout pour laisser place à seulement l’expérience du moment.

J’étais juste là, sans me soucier du temps qui passait, à simplement me noyer dans la contemplation de la danse, bercée par la musique.

Peut-être que c’est cela gagner du temps : se construire de beaux souvenirs, impérissables car on les a chéris dans l’instant. 

Et puis, savoir prendre le temps de regarder l’herbe pousser. Elle fera son foin en temps utile. 🌾🌙

 

PS : Ah oui, et le titre du spectacle, c’était : “Le chemin des interprétations.”

Une magnifique invitation à la poésie et la créativité. 🐾🌳💃

 

 

Belle semaine  ! 😊

 

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