Tenir un journal

J’ai renoué avec la pratique de l’écriture dans un journal depuis le début de l’année. Sans le vouloir, c’est devenu ma résolution de 2020. Même si j’écris beaucoup le matin, c’est derrière un ordinateur avec des mots pesés.
Cette fois-ci, c’est dans un journal, (enfin un cahier brouillon) et avec un crayon.
J’écris vraiment ce qui me passe par la tête, comme une conversation avec moi-même. La transition vers la nuit. L’ordinateur est éteint. Le feu brûle dans la cheminée et les lumières sont tamisées.
Même si l’écriture est très présente dans mon quotidien : je commence tous les jours par écrire dans le groupe Facebook. Je travaille aussi régulièrement sur l’écriture de mes livres autour de la Lune. Ce moment est différent. J’écris vraiment comme je parle, sans chercher à organiser mes pensées. Avec des « euh.. », des tournures de phrases incorectes…
J’ai vraiment la sensation de vider mon esprit, comme après une séance de méditation, tout semble plus clair ensuite, à sa juste place, avec l’attachement approprié.
David Allen disait d’ailleurs que « [la] tête est faite pour avoir des idées, pas pour les garder ». Plus généralement, l’écriture possède d’innombrables vertus. Tenir un journal permet aussi de passer un peu de temps avec soi pour apprendre à se connaître : décrypter ses réactions, évaluer ses envies, visualiser ses projets… Cela permet aussi de soulager son stress en prenant conscience des tensions qui nous minent. C’est aussi une excellente façon d’améliorer sa créativité, de se libérer du passé ou de le revoir avec son esprit d’adulte ou plus de détachement.

Tenir un journal est une façon de cristalliser ses idées et de libérer son esprit. J’écris aussi plus souvent sur ce compte : la plupart du temps, je reprends le thème de la journée du matin et je fais mon bilan.

Cette fois-ci, c’est plutôt dans l’optique de partager, d’échanger et d’apprendre à mieux structurer mes pensées.

Et j’avais aussi entendu dans un podcast récemment que si tout le monde publiait sur Instagram et utilisait cela comme un journal intime, le monde serait peut-être une meilleure place.

 

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