Je voulais vous parler d’un sujet délicat et un peu plus personnel aujourd’hui.

Il concerne les troubles alimentaires et je souhaitais partager mon expérience de la chute de mon poids corporel ainsi que quelques méthodes qui ont participé à mon processus de guérison vers la reconquête d’un poids « normal ».

Par ailleurs, je viens de finir le livre “Eating in the light of the moon” d’Anita Johnston.

anorexie et yoga

Ce livre m’a profondément bouleversée et cette lecture m’a poussée à écrire cet article sur le partage de mon expérience, si cela peut aider des personnes et leurs proches à lutter contre l’anorexie ou la boulimie.

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard, attirée par le titre du livre mentionnant la Lune (vous connaissez peut-être ma passion sur ce sujet). Ce livre traite des désordres alimentaires d’une façon originale, à travers des petites fables. Cet ouvrage envisage la femme (plus encline que son compagnon à ce type de désordre alimentaire) en tant qu’archétype en lui rendant son pouvoir de déesse et son droit à s’aimer afin d’honorer son corps et de rétablir une relation saine à la nourriture.

L’auteur écrit avec une douceur maternelle et elle s’attarde à essayer de nous redonner confiance en nous et en notre corps. Tourner les pages de ce livre m’a offert un merveilleux instant cocon et m’a fait prendre conscience de l’importance capitale de s’accepter et de s’aimer sans attendre l’aval de qui que ce soit ou de la société dans son ensemble.

J’ai une personnalité qui a tendance à vouloir contrôler les choses afin de soulager l’anxiété.  A l’annonce de la survenue d’un diabète gestationnel, j’ai été suivie par une diététicienne, qui a refait complètement mes repas, je devais tout peser, mesurer ma glycémie 6 fois par jour. Heureusement, j’ai pu gérer ce diabète via l’alimentation et mon bébé n’en a pas souffert. Cependant, étant donné mon type de personnalité, la pente était déjà glissante sur la voie d’un trouble du comportement alimentaire.

J’ai perdu énormément de poids à la suite de mon accouchement (jusqu’à descendre à 43kg pour 1m68) et encore échaudée par la survenue du diabète (peut-être à raison) ainsi que la prise d’un nouveau poste à responsabilité dans une nouvelle entreprise avec beaucoup de stress à la clé, j’ai perdu tout appétit et l’envie de prendre le temps pour faire de bon repas.

Aujourd’hui, je reprends doucement mais sûrement un peu de poids. Mais surtout, j’ai la volonté farouche de continuer sur cette voie, j’ai plein de projets, je me sens vibrante d’énergie…

Je suis toujours dans le contrôle par rapport à mon alimentation (je suis le protocole MMT : Metabolic Mitochondrial Therapy du Docteur Mercola), mais dans une démarche de bien-être et de santé avant tout.

La découverte de l’Ayurveda a aussi enclenché le processus de guérison de façon notable. Je prends plaisir à cuisiner des plats ayurvédiques (et cétogènes !).

Là aussi, cette approche m’a reconnecté avec ma nature profonde et mon envie de respecter mon corps et ses besoins.

Avant de continuer cet article, je tenais à souligner que l’anorexie est une maladie grave et bien mystérieuse et, à laquelle, il me semble, il n’y a pas de réponse unique. Le processus de guérison est long et incertain. Je pense que ni l’Ayurveda, le yoga ou la psychothérapie… ne fournissent un protocole détaillé (et encore moins garanti) de guérison.  Ceci étant, en piochant dans ces disciplines ou ces techniques qui nous parlent et nous inspirent, nous pouvons, petit à petit, briser la glace de cet état et reconquérir notre santé.

Il est aussi important de ne pas rester seul face à cette maladie et se sentir soutenu. Faîtes-vous aider par vos proches et votre médecin.

J’espère vous offrir un peu d’espoir, de compassion et de baume au cœur par cet article, et je suis à votre disposition pour toute demande d’aide sur ce sujet qui m’émeut particulièrement.

1. La perspective de l’Ayurveda

Selon l’Ayurveda, l’anorexie est liée  à un déséquilibre de Vata.

Ce dosha est lié à l’élément de l’Air. Les personnes à dominance Vata sont frêles, souples et ont tendance à être en sous-poids.  Elles ont souvent la peau sèche, une mauvaise circulation sanguine et un appétit variable. Elles ont aussi tendance à être anxieuse.

Pour rétablir l’équilibre dans ce dosha, un traitement pourvoyant de l’amour, de la douceur et de l’apaisement est préconisé.

L’Ayurveda accorde énormément d’importance à l’atmosphère dans lequel est pris le repas.

Selon Charaka Samhita, :

La nourriture doit être prise en conscience ; la nourriture ne doit pas être prise lorsque nous sommes touchés par le chagrin, l’anxiété, la confusion, la peur, la colère ou l’avidité ; la nourriture doit être prise dans un environnement propice et plaisant.  Les individus doivent détendus et heureux.

ayurveda

Il est particulièrement important de créer un rituel pour les repas où tous les sens vont être mis à l’honneur. Dresser une jolie table, mettez de la musique douce, allumez des bougies, …

Quand l’appétit reviendra, installez-vous à table et prenez votre temps pour manger.

Vous pouvez aussi boire une tisane à la valériane avant le repas afin de vous détendre complètement.

L’Ayurveda prône aussi de manger lorsque que l’on ressent de la faim sans attendre.

Si ces conseils semblent être difficiles à mettre en place, avant de penser à l’alimentation, pratiquez un massage à l’huile de sésame. Cette huile calme le dosha Vata. Insistez particulièrement sur les pieds et la tête.

Si vous avez la possibilité, essayez le massage, shirodhara. Cela consiste à faire couler un flux d’huile sur le front, au point inter-sourcilier, pour stimuler Ajna, le troisième œil. Ce massage est extrêmement relaxant, il réduit l’anxiété et la nervosité.

Le rituel associé à la nourriture est important car le contrôle envers la nourriture pourra être remplacé par le rituel du repas.

Introduisez des aliments nourrissants en petites portions afin de prendre du poids lentement et de façon harmonieuse.

Une autre conséquence classique de la perte de poids est l’aménorrhée.

Si vous souffrez d’aménorrhée, les herbes ayurvédiques suivantes :

  • Shatavari
  • Ashwagandha
  • Le Yam sauvage

N’hésitez pas non plus à vous reposer autant que nécessaire. Si l’Ayurveda déconseille les siestes, elle les autorise pour les personnes fatiguées et « émaciées ».

En résumé, vous êtes la réplique miniature de l’univers, écoutez-vous, aimez-vous et honorez-vous comme vous le méritez.

Pour aller plus loin, sur la perspective de l’anorexie dans l’Ayurveda :

http://www.ayurvedacollege.com/articles/students/AnorexiaNervosa

et plus particulièrement pour les herbes recommandées :

http://www.pureherbalayurved.com.au/anorexia-treatment.htm

2. L’EFT

Une autre technique puissante de libération des émotions est l’EFT.

L’EFT (Emotional Freedom Technique) est un ensemble de techniques de tapotements qui utilise les méridiens énergétiques du corps comme dans l’acuponcture ou l’acupressure. Vous pouvez stimuler ces méridiens en tapotant sur eux avec vos doigts.

Tandis qu’il faut des années pour maîtriser l’acuponcture et mémoriser les centaines de points méridiens du corps, la technique de l’EFT est simple et peut être apprise par tout le monde. Vous pouvez la pratiquer facilement où vous voulez et quand vous voulez.

Voici comment se déroule une séquence classique d’EFT :

  1. Identifiez un problème sur lequel vous voulez vous concentrer. Cela peut être un problème d’anxiété en général, votre relation à la nourriture ou une situation particulière qui vous angoisse.
  2. Analysez le problème ou la situation et déterminez le niveau d’intensité que vous ressentez de 0 à 10
  3. Composez votre phrase d’ancrage : d’abord en posant le problème que vous voulez traiter, ensuite en affirmant une acceptation inconditionnelle de vous en tant que personne.

« Même si j’ai ce problème, je m’aime et je m’accepte complètement » en remplaçant « ce problème » par votre problème particulier. Par exemple, « même si je ne me sens pas apaisé par rapport à la nourriture, je m’aime et je m’accepte complètement ».

4. Déroulez la séance de tapotement :

  • Avec quatre doigts d’une main, tapotez le point Karaté. Le point Karaté est le point du côté extérieur de la main, à l’opposé du pouce. Répétez votre affirmation 3 fois en tapotant le point karaté.
  • Tapotez entre 2 et 7 fois les 8 points restants suivants :

o Le sommet du crâne

o Le début du sourcil

o Le côté de l’œil

o Sous l’œil

o Sous le nez

o Au menton

o Sur la clavicule

o Sous le bras

EFT et anorexie

A chaque tapotement, répétez simplement une phrase de rappel de votre problème comme « mon anorexie », « mon poids », « ma relation avec la nourriture »…

 

  1. Quand vous avez fini la séquence, concentrez-vous sur votre problème à nouveau. Évaluez votre degré d’angoisse par rapport à celui d’avant la séquence. Vous pouvez recommencer la séquence jusqu’à ce que votre degré d’angoisse soit inférieur à 2 et répétez une phrase comme « Même s’il me reste encore un peu d’angoisse par rapport à la nourriture, je m’aime et je m’accepte complètement ».

 

N’hésitez pas à utiliser l’EFT pour toute sorte de problème, lorsque vous êtes angoissé avant un repas entre amis ou lorsque vous sentez la colère monter.

Même si vous êtes sceptique par rapport à l’énergétique du corps, cela reste une excellente technique pour se centrer et accepter ses émotions.

Les émotions négatives sont beaucoup plus faciles à gérer lorsqu’elles sont identifiées et pleinement acceptées.

Ajouter une relation au corps sur ces émotions est très efficace pour s’en décharger petit à petit.

Voici le lien vers un site spécialisé sur l’EFT :

http://www.eftunivers.com/

et un autre, en anglais, avec quelques vidéos intéressantes :

http://eft.mercola.com/

J’aime aussi poursuivre la séance par ce petit exercice que j’ai appris en lisant Your Power to Heal de Henry Grayson, qui vise à nous défaire de nos croyances limitantes et nos comportements addictifs :

Massez-vous les points du thymus, au niveau des clavicules en faisant des mouvements circulaires, dans un geste d’amour et de bienveillance envers vous-même.

Puis, répétez-vous :

« Je m’aime profondément et je m’accepte, même si je ne pense pas mériter d’être libre de cette acceptation ».

« Je m’aime profondément et je m’accepte, même si j’ai peur de me débarrasser de mon ancien « moi » ».

En faisant cela, respirez profondément afin de vous calmer et de vous ancrer plus profondément.

3. Le Yoga

Le yoga est un formidable outil thérapeutique pour ce genre de troubles comportementaux.

Tout d’abord parce que, dans sa nature même, il symbolise l’union entre le corps et l’esprit. Il nous permet d’être attentifs à nos sensations corporelles que ce soit par rapport à un étirement un peu trop intense ou la faim qui nous tenaille dans notre estomac.

Par ailleurs, le yoga calme et apaise. Il aidera à retrouver une sensation de calme après une panique passagère suite à un repas pour les anorexiques.

Un yoga en douceur est alors tout indiqué.

yoga et lymphe

C’est aussi un yoga désigné à apaiser Vata en pratiquant des postures comme : la pince, la demi-pince, le grand-angle.

Ce sont des pratiques de Pratyahara : le retirement à l’intérieur de soi ou le retrait des sens.

En les faisant, nous taisons notre bavardage intérieur.

Sur notre tapis, nous assouplissons notre corps, mais, nous assouplissons aussi nos pensées. Nos pérégrinations mentales s’étendent et s’évaporent en nous centrant sur notre corps et notre respiration.

Vous pouvez également utiliser des mantras et des affirmations au cours de votre pratique.  Reprogrammez votre cerveau en vous répétant des phrases comme « je suis calme », « je m’aime », « je suis en paix ». Peu à peu, elles s’infuseront dans votre corps et dans votre cerveau.

Cultivez la joie pendant votre pratique, bercez-vous par votre respiration et redécouvrez votre corps dans un esprit ludique. Tentez des postures « challengeante » comme le corbeau ou le singe. Amusez-vous avec votre corps et prenez conscience de ce magnifique outil qu’il est.

Enfin, le yoga apprend à nous abandonner.

Des tensions accumulées et des émotions enfouies depuis des années peuvent se dissiper et trouver le chemin vers le monde extérieur.

Beaucoup de personnes qui effectuent la posture du pigeon (centrée sur l’ouverture des hanches) ressentent souvent un afflux d’émotions qui les bouleverse.

Si exprimer vos émotions est difficile, le yoga peut être ce média qui vous libérera.

Il n’est pas aisé de se libérer de nos attaches et c’est souvent bien effrayant. On se cramponne à nos croyances et essayer de maîtriser ses apports alimentaires nous apparaît alors comme une sécurité que nous nous mettons. Nous tombons alors dans un contrôle excessif dont nous n’arrivons pas à nous défaire.

Comprendre que l’on peut s’abandonner à écouter son corps, ses pulsions et abandonner le contrôle est la pensée fondamentale à instiller.

Cela est le premier pas vers la libération de ces troubles alimentaires.

C’est comme monter une échelle : afin de passer au barreau suivant, il faut apprendre à laisser derrière celui sur lequel nous nous trouvons. C’est de cette manière que nous nous tirons vers le haut.

yoga pour les écrivains

Apprenons à ne pas nous cramponner au passé et à ce que nous connaissons et embrassons le changement en laissant derrière nous nos actes conditionnés.

Le yoga et la méditation aide à créer ce vide dans notre esprit où la graine de notre grand Soi peut germer.

Ainsi, notre esprit peut passer de pire ennemi à meilleur ami, et nous apprendre à nous aimer et réaliser notre « Dharma ».

4. Se relier à sa nature profonde : apprendre à s’écouter par la respiration et suivre les lunaisons

Hors de notre tapis de yoga, cela n’est pas forcément facile de se reconnecter  à notre propre nature. Tout va très vite et n’avons pas le temps d’être à l’écoute de nos émotions.

Dans ce cas, instaurer un moment pour se focaliser sur sa respiration peut devenir une aide pour se reconnecter régulièrement à notre nature.

Prenez l’habitude de respirer profondément régulièrement, tout au long de la journée, à la fois pour vous calmer et pour vous recentrer.

La respiration profonde calme notre cerveau reptilien, à la commande de nos vieux réflexes de survie. C’est lui aussi qui déverse le cortisol et est responsable des montées de stress.  En respirant profondément, avec de grands mouvements du ventre et du diaphragme, vous sentirez le calme se faire ainsi qu’un peu plus de place dans votre corps pour l’acceptation de vous-même.

Une autre pratique qui m’a permis de me reconnecter à ma nature profonde est de suivre les cycles de la lune. J’ai embrassé son énergie changeante et me suis laissée bercer par son mouvement dans le ciel. J’imagine la lune comme une femme douce, lunatique, introvertie et protectrice. Apprendre à la suivre m’a permis de me sentir soutenue sur mon parcours et de renouer les liens avec un « moi » plus primaire, plus sauvage et plus instinctif.

Ainsi, certains jours par mois, je sens une énergie qui me pousse vers l’avant et me fais progresser dans mes projets.

Puis, lorsque la lune décline, je m’autorise à me reposer et à me ressourcer en me nourrissant et en mettant de côté les activités sportives trop intenses, remplaçant ainsi le footing par une marche à un rythme plus tranquille.

Cela me donne le sentiment d’être au diapason de la nature et d’être une partie intégrante de l’Univers.

podcast yoga et lune

Par ailleurs, cela a aussi permis de me reconnecter à ma part féminine, un peu enfouie de par mon aménorrhée.

J’ai ainsi échangé le cycle menstruel par le cycle lunaire, renouant ainsi avec les archétypes féminins (la jeune fille, la femme, la mère et la grand-mère), me nourrissant de l’énergie et des qualités propres à chacune, mais toujours bienveillantes.

5. Transmettre et devenir un exemple

Une des étapes les plus importantes vers ma guérison a été de devenir prof de yoga.

Tout d’un coup, je me suis sentie redevable. Des personnes venaient à mes cours afin de trouver une bulle de bien-être. Pour la leur procurer, je devais moi-aussi m’accepter et m’aimer.

J’ai commencé aussi ce blog principalement afin de présenter un travail sur les Chakras et sur l’alignement avec le cycle de la lune.

Cela m’a permis d’échanger avec des gens super, qui me demandaient des conseils sur leur pratique. Lorsque quelqu’un me demande des conseils sur comment équilibrer Anahata, le Chakra du Cœur, comment pouvais-je les aider si je ne m’aimais pas moi-même ?! Les gens venaient à moi parce qu’ils avaient espoir et je ne peux pas, ni ne veux pas les décevoir.

Être maman a aussi mis une toute autre lumière sur l’anorexie.  Je veux que ma fille ait une mère en bonne santé, ayant une relation saine avec la nourriture.

Pauline

Pauline

Sans devenir prof de yoga ou maman, vous avez sans doute quelqu’un qui compte sur vous et place de l’espoir dans votre parcours. Ne les décevez pas, prenez de la force pour devenir à la hauteur de leurs espérances et devenir la personne que vous êtes réellement.

6. Pratiquer la gratitude

Se concentrer sur les aspects positifs de sa vie permet de mettre de côté quelques instants votre anxiété et vos problèmes.

Au départ, lorsque tout va mal, cette pratique sera difficile, mais petit à petit, vous vous rendrez compte de la richesse de votre vie.

Commencez par apprécier des choses aussi simples que la caresse tiède du soleil sur votre peau, un sourire reçu, une vidéo vue sur youtube qui vous a fait rire…

Puis, peu à peu, instaurer cette habitude avant de manger : remercier la nature de vous fournir ces aliments : l’Univers met cela à votre disposition pour votre bien-être. Honorer cela et, bouchée après bouchée, savourez votre repas.

Remplir l’espace de votre esprit avec cette attitude de gratitude étouffera vos angoisses et vos inquiétudes par rapport à la nourriture.

atteindre l'éveil

Le soir, essayez d’écrire 3 choses que vous avez appréciées de votre journée. Peu à peu, vous prendrez conscience de votre bonheur d’être ici et combien il est important que vous soyez en bonne santé pour continuer votre parcours.

7. Tenir un journal

Cette pratique est une excellente façon d’évacuer les émotions négatives.

Cela permet aussi de faire le point sur vos progrès et les blocages qui vous retiennent.

Vous pouvez écrire sur quelles sont vos sensations avant les repas, sur comment vous vous sentez en général ou tout ce qui vous passe par la tête.

liste

Écrivez comme vous le sentez sans suivre de règles. Simplement, utilisez ce moyen pour vous aider à vous comprendre et vous purger de ce qui vous tracasse et vous retient pour progresser.

8. Adopter le régime cétogène

J’ai fait la découverte de ce régime récemment et cela a profondément  modifié mon rapport à la nourriture.

Bien que ce régime soit assez restrictif et limité, il fait la part belle fait aux graisses saturées, celles qui nous nourrissent profondément.

Le principe de ce régime est de suivre une répartition calorique suivante : 80% de lipides, 15% de protides et seulement 5% de glucides.

En limitant ainsi les glucides, le corps va petit à petit produire des corps cétoniques et basculer sur l’utilisation de ces cétones pour tirer son énergie plutôt via les glucides.

Cet apport d’énergie est plus « propre » : il fournit un meilleur rendement et produit moins de déchets, sous forme de radicaux libres.

Étrangement, même si je suis toujours dans le contrôle (et c’est encore certainement un point sur lequel je dois travailler), j’ai retrouvé mon appétit, me suis débarrasser du calcul des calories, et surtout, éliminer ma phobie de manger.

Je me sens plus comblée et j’ai le sentiment de faire du bien à mon corps en me nourrissant de cette façon.

Manger plus de lipides me stabilise émotionnellement et physiquement et je n’ai plus le sentiment d’avoir à me restreindre sur les quantités.

omega 3 pour la lymphe

Par ailleurs, cette façon de se nourrir met le focus sur des aliments sattviques comme le ghee, les amandes ou les pistaches.

Les bienfaits de ce régime souvent avancés sont : une meilleure clarté mentale, des taux de glycémie plus équilibrés, une plus grande concentration, moins d’anxiété…

Ce type de régime a aussi grandement aidé à réduire mon stress et mes angoisses.

9. En parler, s’entourer et se laisser aider

Bien que cela ne soit pas facile, n’hésitez pas à parler de vos angoisses que ce soit par rapport à la nourriture ou toute autre chose qui vous préoccupe à vos proches.

Parler de vos soucis vous aidera à vous en libérer, à avancer à trouver des solutions plus rapidement, et aussi à vous sentir soutenu.

cold

En parler permettra de sortir cela de vous et créera de la place pour vous remplir de nouvelles pensées. Cela aide à arrêter de ruminer en boucle et ouvre le chemin pour avancer.

N’ayez pas peur de paraître vulnérable, les gens qui vous aiment vous soutiendront et seront reconnaissants que vous vous ouvriez ainsi à eux.

10. Trouver sa voie et chercher l’inspiration

En cherchant sa voie, vous aurez le sentiment de vous sentir utile et de porter votre pierre à l’édifice d’un monde meilleur. Faîtes des actes de gentillesse désintéressés, investissez-vous dans une association  ou simplement efforcez de faire un compliment à quelqu’un dans la journée.

Vous pouvez aussi chercher à découvrir de nouveaux hobbys pour peu à peu trouver votre voie et vos passions.

Développer sa créativité avec le yoga

Vous vous ouvrirez au monde et ne resterez plus centrés sur vos inquiétudes.

Depuis quelques temps, j’essaye de me mettre à cuisiner après avoir découvert le livre « Yogi food » de Clémentine Erpicum.

Il est paru!

Cela me permet de me vider la tête et, là aussi, de la même façon que le régime cétogène, j’ai l’impression de basculer ma concentration vers la créativité et la santé et non plus cette angoisse par rapport à l’ingestion de tel ou tel aliment qui pourrait « trop » me remplir ou faire monter ma glycémie à des niveaux trop élevés.

J’ai aussi commencé à écouter des podcasts qui m’ont aidée à trouver la motivation à la recherche d’une approche saine de la santé.

Voici une liste de mes podcasts préférés que j’écoute régulièrement :

Une mention spéciale à l’épisode avec Ambika Reuters sur les Chakras : très inspirant sur tout un tas de thème de la médecine énergétique à la loi de l’attraction

C’est sur l’écriture de scénario, les présentateurs sont très drôles et décontractés. C’est un des rares podcasts français que j’écoute.

Très motivant, un peu long parfois cependant, avec des épisodes de qualités variées (par contre, ceux avec Dominic D’agostino valent vraiment le détour)

Parfait quand on veut se lancer dans l’entreprenariat. Les deux présentatrices

Tout sur le régime cétogène du point de vue féminin par une personne qui a, elle aussi, souffert de troubles du comportement alimentaire

Une bulle de bien-être, avec plein d’idées à piocher sur tout un tas de thème. La présentatrice a une vois extrêmement relaxante et pose toujours des questions très pertinentes, sans langue de bois.

liberté

Conclusion :

Voilà quelques pistes de réflexion surtout axées sur le développement de l’estime et l’amour de soi. J’espère ne pas avoir heurté ou réveiller certaines douleurs en partageant mon parcours.

A nouveau, n’hésitez pas à rechercher de l’aide auprès de vos proches ou du milieu médical.

C’est un travail tout personnel où des méthodes peuvent résonner ou non selon sa sensibilité personnelle. Le caractère et les aspérités de chacun est à prendre en compte sans les nier, mais le but est de réaliser que le principal est d’arriver à s’aimer et honorer son corps. Et apprendre que cela passe aussi par l’alimenter correctement et sainement, afin de recouvrer et conserver sa radiance énergétique. Et de contribuer à tenir sa place dans l’Univers en lui apportant sa sensibilité et sa personnalité.

Et une jolie citation pour clore cet article :

« Chaque être est doué d’un don qui lui permet d’être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d’une faille, d’une fêlure, d’une fragilité, qui réclame l’aide d’autrui. »

Frédéric Lenoir dans L’Ame du monde (2012)