Il y a une citation de Rumi, le poète Perse du XII ème Siècle que j’aime beaucoup et qui représente pour moi une des quêtes de ma Lune des Amoureux :

Par-delà les idées du bien

et du mal,

Il y a un champ.

Je t’y retrouverai.

et c’est peut-être ce champ là qu’éclaire cette Lune des Amoureux, de ses rayons pâles et blancs.
Alors après la gentillesse, voyons le monde avec candeur.
Candeur vient du latin “candor”; blancheur.
 
L’Amour, c’est rose gentil, mais c’est aussi rouge passion et blanc candide.
Et n’est-ce pas le regard de l’amoureux , qui voit au-delà des jugements, des apparences, qui voit avec le cœur ?
Comme la gentillesse, être candide n’a pas bonne presse. Il faut être acéré, tout connaître, tout savoir, avoir tout vu, tout lu, tout bu… Et peut-être aussi les filtres d’amour justement !

Malgré cette apparence sagesse, nous sommes prompts à juger et catégoriser : les belles princesses sont forcément douces et bonnes et le méchant torve et laid. Et si on balayait tout cela et revenions à un peu de blancheur et de candeur ?

 
L’Amoureux qui voit avec le prisme de l’Amour n’efface t’il pas si élégamment et si candidement les défauts dans l’Autre ? En regardant uniquement avec son cœur, au-delà des apparences et du jugement.
Être candide, cela implique de faire tomber les masques, de flouter les contours de nos visages, de se détacher de nos égos qui veulent avoir raison et démontrer que les autres ont tort, en les affrontant ou en s’en éloignant.
Mais si l’amour candide ne nous inviterait pas à nous rejoindre, tous ensemble, au-delà de nos différences, de nos opinions et de nos jugements, dans ce champs.

 
On est souvent invité et tenté de séparer les choses en “bien” et “mal”, de dresser ainsi des murs entre ces deux camps, entre les “j’aime” et “j’aime pas”. Cette citation invite à s’affranchir de ces barrières, à les enjamber gaiement, et à se retrouver dans un champs, au-delà du bien et du mal, peut-être justement ce champs de la candeur, où les Amoureux se retrouveraient : les Amoureux de la joie, de la paix, de l’amitié, de la poésie, de la liberté, de la nature,… de la vie.
Et dans ce champs-là, fleuriraient les fleurs sauvage de l’amour et de la liberté.
Sans tuteurs des notions tranchées et arbitraires de “bien” et de “mal” pour les guider. Là où notre cœur serait nos yeux et battrait sans juger, sans idées préconçues, pour écouter la seule essence des choses, celle qui est bien, juste parce qu’elle est.
En se laissant surprendre par la nature et par la vie, avec une vraie candeur.

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