Ecrire, sous toutes ses formes

Si hier, je vous parlais de ma pratique d’écriture dans mon journal intime, le thème de ce jour était, à l’opposé, sur le partage de ses intentions vers l’extérieur.
Ce que je fais plus naturellement et plus facilement avec un stylo ou un clavier.
Osciller entre ces différentes pratiques d’écriture, qui se nourrissent d’ailleurs l’une l’autre, est un exercice très intéressant. Ce sont deux facettes d’une pratique qui se vivent différemment.

Comme ces deux églises dont la photo a été prise la veille de Noël : la première à Seignosse, en me promenant avec mon fils, juste avant de rejoindre notre famille pour la veillée de Noël. La seconde par ma mère : c’est la cathédrale de Quimper.
Chaque édifice, sobre ou illuminé, reflète pourtant la même foi et les même valeurs, tout en les exprimant à leur façon, intimement ou avec une certaine exubérance.
Si l’écriture dans un journal est secrète et intime et mène à des profondeurs de soi-même, écrire en s’imaginant être lu amène à prendre de la hauteur.
Ces deux formes d’écriture sont tout aussi belles et tout aussi bénéfiques.
Ecrire un post sur les réseaux, une carte à un parent, un mail à un ami… cela nous incite à observer les choses d’un peu plus haut, à les clarifier, à rendre déjà un peu plus concret.
C’est également une façon de réaffirmer son identité ou celle vers laquelle tendre : en l’écrivant, en se l’appropriant et en la proclamant.
Cela en se disant : “je suis une personne qui…” et mot après mot, les faire résonner en nous pour avancer dans notre voie.

 

 

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