Faire briller la lumière de l’Epiphanie

L’Épiphanie était à l’origine une fête païenne de la Lumière. La galette représentant le Soleil, avec sa forme ronde et dorée.
Elle avait lieu 12 jours après Noël,après le solstice d’hiver, où les nuits sont les plus longues.
Les « Épiphanes » sont aussi, dans la culture grecque, les douze divinités de l’Olympe apparues aux hommes, avec en premier lieu, Zeus, le dieu de la Justice céleste.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d’Israël, 12 apôtres, etc.)
Ainsi après ces 12 jours, la lumière commence à sensiblement faire son retour.
Mais ces 12 jours représentent aussi le décalage entre le calendrier lunaire et le calendrier solaire.

Un entre-deux qui permet de voyager entre Lune et Soleil et se glisser dans cet interstice pour explorer notre propre lumière, encore plus belle que ces deux astres.
Et maintenant que le retard a été comblé, c’est peut-être le moment de lever les yeux au ciel et d’observer la Lune.
Plutôt que de mesurer le temps, en mois, en jours, en heures,… en jouant toujours la montre, laissons parfois tomber ces douzaines et regardons simplement si la Lune croît ou décroît, si elle est sombre ou si elle est pleine. Apprenons à la suivre au fil des saisons et entrons dans sa ronde en valsant, plutôt que de toujours courir sur la ligne sans fin d’un calendrier qui nous empresse chaque jour de tenir de nouvelles échéances. Accordons-nous plus souvent ces épiphanies de la nature.

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