La changeabilité : rester fidèle à ses choix

La Lune du Loup va bientôt s’éclipser, mais restons lui fidèle et, par lui, à tous les choix et les vœux que nous avons émis en début de lune.

Comme la suggestion d’hier était de jouer avec nos contradictions, justement emmêlons nous les pinceaux et, cette fois-ci, restons campés sur nos positions.

Faisons nos choix sur les décisions qui importent, sur nos valeurs et ancrons les profondément dans notre cœur.

Hier, j’ai écouté un podcast très intéressant : https://n.pr/2TKR2u1 où Dan Gilbert , un psychologue abordait la changeabilité.

Pour illustrer son propos, il décrivait une expérience : 2 groupes d’élèves passent quelques jours à Harvard où ils apprennent la photographie sous l’œil d’un professeur. A l’issue de leurs séjours, on leur demande de choisir une seule photographie qu’ils pourront ramener chez eux. Le premier groupe émet un choix définitif, tandis que le second peut changer pendant quelques jours la photo souvenir.

En demandant ensuite à chaque élève, leur degré de satisfaction de la photo, il s’avère que ceux dont le choix était inchangeable sont plus satisfaits de la photo qu’ils ont choisie, du premier coup et définitivement.

Cela s’explique par la théorie de la dissonnance :

Le cerveau travaille pour nous, lorsque nous avons exprimé un choix, à le valider et à se convaincre que c’était le bon.

(Vous pouvez lire cette étude ici : https://bit.ly/2Ge46Ac)

Pourtant, au cours de cette lune, nous avons oscillé entre attachement et détachement.

Si le secret était peut-être justement là ?

D’avoir cette fluidité de naviguer entre ces d’osciller entre le courage de se mettre à nu, d’envoyer tout valser, puis de se reconstruire avec conscience.

Dans cet épisode, il est aussi raconté, que lors d’une expérience, on demande à des jeunes de 20 ans s’ils s’imaginent qu’ils vont beaucoup changer et puis à ces mêmes personnes si à 30 ans, elles ont beaucoup changé durant ces 10 années.

Et bien : en se projetant en avant, on ne s’imagine pas forcément évolué énormément. Pourtant, en se retournant en arrière, on se surprend d’avoir beaucoup changé et de s’être construit si différent.

Le résultat est aussi le même pour les autres tranches d’âges : à 40 ans, 50 ans, 60 ans… et bien au-delà.

On peut se croire figé, mais l’Univers nous transporte à une vitesse folle.

Des cellules dans notre corps meurent et renaissent à chaque instant. Physiquement et biologiquement, nous changeons, notre corps se renouvelle.

C’est ce jeu entre immobilité et mobilité que nous enseigne la Lune.

Construire puis déconstruire en s’interrogeant sur nos fondations. Et en les rendant plus solides, lune après lune.

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