Voir la vie comme une série d’expériences

Si hier, je vous parlais de patience et persévérance, n’oubliez pas que, quelle que soit les décisions que nous prenons, nous pouvons bien souvent revenir en arrière.  

Curieusement, avoir cela en tête aide en tête aide aussi à persévérer dans une certaine direction. Car nos pas deviennent ainsi plus légers, le poids de nos décisions, de nos responsabilités semblent s’envoler. 

Alors on creuse à fond dans une voie, et on revient sur ses pas. 

Dans le dernier podcast de Tim Ferriss, interviewé par Ryan Holiday, il révélait qu’il n’aimait pas du tout prendre de risques. 

Alors il écrivait dans son journal les scénarios catastrophes.

Selon lui, on vous autorise cependant plus facilement les changements de direction si vous êtes talentueux dans ce que vous faites. 

Un exemple donné était que Will Smith peut passer deux ans sans faire de films : personne ne lui dirait rien.

C’est intéressant de trouver ce juste milieu entre persévérance et retour en arrière. Sans pression d’avancer coûte que coûte ni culpabilité de rebrousser chemin. 

Attendre que l’on puisse tirer une conclusion de l’expérience ou non, positive ou négative, et puis en faire de nouvelles.

Mais malgré tout, faire tout son possible pour être un bon scientifique. Réunir les bonnes conditions, et puis faire des hypothèses.

Dans un autre podcast (https://bit.ly/2SCY1V0), c’était Kamal Ravikant, auteur de “Love Yourself Like Your Life Depends on It.” racontait une histoire qui m’a beaucoup fait réfléchir. 

Lors d’un dîner professionnel, une femme raconte devant tout le monde qu’elle avait déclarée morte cliniquement pendant 8 minutes. Alors, curieux, il lui demande : “Alors, c’était comment, qu’y a t-il de l’autre côté ?”  Elle répond qu’elle n’a rien vu de particulier, que c’était tout noir.

Et puis, quelques instants plus tard, elle chuchote “Et si c’était ça l’autre côté ? Et si c’était ici le paradis ?”

Notre cerveau a des capacités formidables.

Quelque chose que je trouve fascinant : sa capacité de créer une réalité qui fait sens pour nous à partir d’expériences sensorielles. C’est ce qu’on appelle les assemblées de neurones et la synchronisation d’activités. 

Notre cerveau crée une cohérence pour que nous appréhendions plus facilement le monde extérieur et perceptible : par exemple lorsqu’un joueur frappe une balle de tennis, on entend le son de la balle lorsque le joueur la touche de sa raquette. Or la vitesse du son est différente de celle de la lumière. Les phénomènes devraient donc être décalés. 

Ce qu’on voit, ce que l’on perçoit… est une fraction infime de la scène que notre cerveau essaie de construire pour qu’elle soit plus représentative et compréhensive pour notre conscience. 

Le cerveau traite à tout moment beaucoup plus d’information que celles dont nous sommes conscients. 

C’est aussi pourquoi je me suis tournée vers l’hypnose : pour creuser derrière l’apparente réalité. Pour faire lever certains voiles sur les yeux de mes clients et réfléchir sur comment se sont construits certains comportements, devenus obsolètes dans leur vie actuelle.

La réalité est bien plus malléable qu’on ne le pense ! 

Alors amusons-nous, déformons-la comme nos sens le veulent, faisons des expériences, basées sur des hypothèses merveilleuses…  et profitons des résultats ! 

Nous sommes peut-être déjà au paradis !

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