Être le gros poisson de la mare

Aujourd’hui, je vous propose de quitter la terre sur laquelle rampe le ver de terre et de nager dans une petite mare pour se transformer en gros poisson.
 
Ce concept est développé par Neil Pasricha dans son livre “The Happiness Equation”.
 
Même si le monde est de plus en plus sûr et abondant, l’accès à l’éducation de plus en plus facile, nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir d’anxiété et du syndrome de l’imposteur ou du “jamais assez”, d’avoir le sentiment de toujours manquer de quelque chose ou de n’être pas assez bon, de ne pas être à la bonne place….
Il a reçu ce conseil de Dean John McArthur, doyen de Harvard Business School, à propos du choix de sa futur carrière. Il a préféré choisir une plus petite entreprise mais dans laquelle il avait une position plus importante.
C’est une façon de gagner une confiance en soi qui perdura pendant de longues années.
Depuis, il a pratiqué ce conseil dans bien d’autres domaines de sa vie : lorsqu’il a commencé sa carrière de speaker, il a préféré débuter devant de toute petite audience. Alors qu’il avait la notoriété pouvant se le permettre, il a préféré parler devant quelques dizaines de personnes plutôt que des milliers à Vegas.
 
Ainsi quand vous commencez quelque chose, commencez petit, faîtes vos armes dans un endroit où vous sentez confortable, sécurisant et en bonne compagnie.
Nagez dans une petite mare, non pas pour limiter vos ambitions, mais pour nourrir votre confiance en vous et peu à peu élargissez votre horizon.
Ne vous noyez pas dans un océan, qui même s’il est magnifique, est aussi immensément grand.
Le désir de comparaison est humain et naturel. Surtout à notre époque où les réseaux sociaux sont omniprésents, et que l’océan et le monde tout entier rentre dans notre poche.
Peu importe, qui l’on soit, il y aura toujours ‘“mieux que vous”, “plus” ailleurs, sur des critères pas toujours objectifs d’ailleurs.
J’aurais beau m’être préparé mon plat préféré, en quelques défilés sur mon compte instagram, je peux voir des assiettes de homards servis sur une plage d’une beauté à couper le souffle.
Dans le monde, il y aura toujours plus beau, plus intelligent, plus talentueux que vous. Plus de “followers” sur d’autres comptes Facebook ou Instagram, plus de clients chez vos collègues, plus d’élèves chez d’autres profs de yoga…
C’est ainsi et il n’y a pas souvent grand’chose à y faire, qu’à se faire des nœuds au cerveau et à sentir une bouffée d’angoisse arriver.
Alors réduisez votre horizon. Revenez à une fenêtre plus facilement appréhendable par votre cerveau.
 
Est que vous voudriez être un 9 dans un groupe de 9 personnes, un 5 dans un groupe de 9 personnes ou un 9 dans un groupe de 5 personnes?
Les études montrent qu’il est préférable, pour se sentir bien, d’être un 9 dans un groupe de 5 personnes.
 
La comparaison a aussi des vertus. Elle est source d’apprentissages, d’émulations, de désir de progrès.
Simplement, choisissez vos camarades de jeu dans la bonne cour d’école. Et pas nécessairement dans les plus prestigieuses écoles qu’enfant, vous n’aviez absolument pas la même idée d’où elles se trouvaient.
Ce sera beaucoup plus amusant, ainsi !
 
Vous aurez une meilleure confiance en vous, ce qui vous poussera, petit à petit, à aller nager un peu plus loin.
Avec la force d’affronter des tempêtes, quand vos nageoires seront suffisamment musclées.

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