Laissons-nous encore pousser vers nos objectifs, et avec la Lune qui s’arrondit, grandissons vers ceux-ci.
Je suis en train de lire (plutôt lentement) le livre de Carol Dweck “Mindset”.
Pour cette auteur, il y a deux sortes d’état d’esprit (mindset) :
  • l’état d’esprit de croissance (“growth mindset)
  • l’état d’esprit figé (fixed mindset)
Elle s’est notamment appuyée sur les observations faites auprès d’enfant à qui elles faisaient faire des puzzles difficiles pour leur âge : certains baissaient les bras et se tournaient vers des puzzles plus faciles ou qu’ils connaissaient bien, d’autres, au contraire, étaient stimulés par le challenge.
Nous sommes tous un peu un mélange de ces deux états d’esprit. Ou du moins selon, les situations.
L’état d’esprit de croissance nous permet de nous adapter au monde extérieur, de vouloir progresser, de rester dans un constant apprentissage, de s’émerveiller
Tandis qu’un état d’esprit figé, nous laisse nous reposer sur nos lauriers, il ne nous permet de nous remettre en question. Par peur de perdre ce que nous avons acquis, par peur de perdre la face, par peur de l’inconnu.
Dans le livre était cité John Mc Enroe, où elle racontait, assez durement, que , lorsqu’il perdait un match, il jetait la faute sur la météo, le garçon de fond de court, la qualité du terrain… Il refusait souvent de jouer certains matchs contre des joueurs, par peur de perdre.
Je lis ce livre car il était conseillé par Tom Bilyeu, dont j’aime beaucoup les podcasts.
Une des mises en pratique que Tom Bilyeu a effectué à la suite de sa lecture est de renoncer à être intelligent pour être quelqu’un qui est en constant apprentissage.
Cela l’a décomplexé de poser des questions, de se taire pour ne pas paraître aussi intelligent que les autres personnes ne pourraient le penser… Ainsi, il peut apprendre et progresser en restant cohérent avec l’image qu’il souhaite avoir de lui-même.
Pour illustrer la puissance de l’état d’esprit avec lesquelles on voit les choses, j’aimais bien cet exemple :
Imaginez-vous dans une salle de classe, et le professeur vous appelle au tableau :
  • dans un état d’esprit figé, vous avez peur, vous souhaitez ne commettre aucune erreur, paraître intelligent aux yeux de la classe et du prof
  • dans un état d’esprit, vous avez dans l’optique d’apprendre, tant pis si vous faîtes des erreurs, le professeur est là pour vous corriger, et mieux c’est l’occasion de poser vos questions et d’avoir des réponses particulières à votre façon de penser
De mon côté, j’ai de (très) mauvais souvenir de passage au tableau – surtout en classe prépa où toutes les semaines, nous avions des “colles” où nous étions notés sur notre capacité à réciter les leçons ou à résoudre un problème.
Et c’est pourtant à nous qu’il appartient de transformer cette expérience : les professeurs veulent que nous maîtrisons les apprentissages qu’ils nous transmettent, leur but n’est pas de nous mettre mal à l’aise, mais que nous profitions de cette occasion de nous interroger sur nos connaissances.
Et c’est très libérateur de le voir ainsi.
Dans le livre Gritt – dont je vous parle souvent, l’auteur, Angela Duckworth, propose 4 affirmations afin de voir vers quel état d’esprit vous penchez. Ce sont les suivantes :
  • Votre intelligence est quelque chose de très basique que vous ne pouvez pas changer
  • Vous pouvez apprendre de nouvelles choses mais vous ne pouvez pas vraiment changer votre degré d’intelligence
  • Peu importe votre intelligence, vous pouvez toujours la changer un peu
  • Vous pouvez toujours changer de façon conséquente votre intelligence.
Si vous êtes plutôt d’accord avec les 2 dernières affirmations, vous êtes dans un état d’esprit de croissance.
Si ce n’est le cas, c’est quelque chose qui peut s’apprendre et se consolider.
Voici quelques petites astuces pour cela :
  • surveiller son langage intérieur et s’encourager à apprendre et progresser
par exemple (c’est aussi tiré du livre) en se disant (à soi ou à ses enfants par exemple):
Cela n’a pas marché, voyons comment approcher cela différemment une prochaine fois
plutôt que
Bon, au moins j’ai essayé
ou encore, dire
Beau travail ! Quelle est la chose qui aurait pu être encore mieux ?
plutôt que
Beau travail ! Quel talent !
  • voyez en les difficultés que vous rencontrez une façon d’apprendre à les surpasser en utilisant vote créativité
  • soyez assuré que le cerveau change et qu’il peut toujours apprendre de nouvelles choses, qu’elles qu’elles soient
  • entourez-vous de gens qui vous inspirent et vous motivent
Alors, nourrissons-nous de la riche terre travaillée par les Vers à la lunaisons précédente, et tel un rosier liane qui plante ces épines sur toutes les surfaces pour grandir toujours plus haut.

 

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