Comme à chaque cycle en Lune décroissante, je vous propose aujourd’hui de vous relier à votre lignée. Par la pensée et la visualisation.
La Lune décroissante est en effet associée à l’Ancêtre. En voici une représentation :

Sa longue expérience de l’existence lui a apporté sagesse.

Elle s’est élevée bien loin des passions des hommes, mais sait écouter ses petits-enfants, venus lui demander guidance et conseils.

Elle est déchargée d’une partie du poids fardeau d’éducation par la Mère et peut dispenser ses leçons avec malice et pétulance.

Elle a appris la patience. Elle sait qu’après la pluie vient le beau temps et que la lune finit toujours par réapparaître dans le ciel, même au plus profond de l’obscurité.

Rassurante, elle utilise sa créativité pour changer les moments difficiles en riches leçons.

Vous pouvez aussi essayer de sentir sa présence en ces jours-ci. Et vous inspirer de sa sagesse et de sa bienveillance.
Peut-être pouvez vous relier cette image à votre grand-mère, à une tante, ou à une autre personne de votre entourage, emplie de sagesse et de bienveillance.
Avec ces temps, c’est aussi l’occasion de penser à nos aînés et de leur faire savoir que l’on pense à eux : en les appelant un peu plus souvent, en leur disant de prendre bien soin d’eux.
Et aussi de voir plus loin dans notre passé, en nous reliant à notre lignée, à tous nos ancêtres, qui ont traversé bien des épreuves pour que nous soyons là aujourd’hui, à marcher sur cette Terre.
Imaginez toutes ces mains ridées dont la peau est devenue maintenant aussi délicate qu’un pétale de rose et qui jadis, calleuses, ont durement travaillé.
Dans la citation du jour, j’aimais l’idée que la mémoire est un germoir où les souvenirs sont déposés.
Peut-être pourriez-vous regarder ce qui se trouve dans ce germoir, quelles sont les phrases qui ont été importants pour vous, ces apprentissages de votre lignée que vous voudriez voir fleurir à nouveau. Comme des roses anciennes, parfumées et résistantes.
De mes parents, j’ai appris le goût du jardinage. J’ai grandi dans une ancienne ferme, entourées de champs où se paissaient les moutons et où il y avait un immense potager.
Mon père, après son travail, étaient toujours à l’extérieur : au champ, au potager, à bêcher, à semer, à entretenir les clôtures. Ma mère l’accompagnait souvent, ou bien elle était dans la cour, à enlever les fleurs fanées, à planter des camélias, à surveiller la prise de ses boutures…
Et puis, il y avait un petit coin de fleurs : un jardinet où poussaient des fleurs à cueillir en mélange : des zinnias, des cosmos, des œillets, des arums, des dahlias… et bien sûr quelques rosiers, et puis des précieuses pivoines, la fleur préférée de mon père.
Ma mère cueillait en bouquets pour parfumer et décorer la maison.
Presque à chaque fois que je les appelle, je leur demande des conseils sur le jardin, s’il est temps de semer, de tailler, de repiquer…
C’est cet apprentissage que m’ont transmis mes parents que j’ai envie de voir fleurir.
Et vous, quels seraient ces apprentissages ?

 

 

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