La Lune commence à se faire grignoter tout doucement, s’affinant telle une herbe gracieuse, dansant dans le vent, légère et libre.
Alors, nous aussi, allégeons-nous de nos fausses obligations et de nos carcans.
Pour cela, je vous propose de dire “non” à ce qui vous pèse. Dire “non” avec légèreté et en mettant de côté, sans ambages, les explications ou les justifications, infondées et qui, au final, n’ont peut-être pas grand importance.
J’ai eu l’idée de ce post en discutant lors de notre rendez-vous dans la Bibliothèque, avec une amie qui me livre très régulièrement des pépites d’inspirations. Nous parlions de l’importance de la consistance lorsque l’on débute une activité, le temps de la mettre en route, de l’instaurer dans notre routine.
Au départ, c’est une joie de commencer : nous avons plein d’entrain, nous allons méditer 20 minutes tous les soirs, allez courir 3 fois par semaine, faire notre séance de yoga au pied levé, écrire dans son journal tous les soirs… Puis vient un temps, où cela devient plus difficile. Par fatigue, lassitude, on manque de temps, d’envie, d’énergie…
C’est à ce moment-là qu’il nous appartient de poursuivre avec consistance et une discipline légère ou bien de renoncer.
Et c’est aussi très bien de renoncer. De mettre cela de côté parce que cela ne nous convient pas : parce que ce n’est pas pour nous en ce moment, faute de notre planning, de notre forme ou de notre envie.
Simplement, se dire ceci en conscience et bienveillance avec soi. En restant dans une intégrité avec soi-même et pas en se cherchant de fausses excuses qui ne trompent que nous-même. Sans y ajouter de la culpabilité.
C’est quelque chose avec lequel je lutte beaucoup : je commence souvent beaucoup de choses avec beaucoup d’enthousiasme, et puis je me rends compte que je n’arrive pas à m’y tenir et que ces mêmes activités deviennent presqu’un fardeau, comme les crois à cocher dont on parlait hier. En ce moment , c’est le cas pour tenir mon journal et aussi pour reprendre la course à pieds. Je me trouve toujours de tas d’excuses pour zapper ces activités. Et au final, je perds de l’énergie à me convaincre moi-même que peut-être, ces activités, ce n’est pas le bon moment pour moi. Que je préfère consacrer ce temps et cet espace à d’autres choses plus importantes pour moi. Comme aller me promener avec le chien et les enfants ou bien travailler sur le livre.
Dans « Game Changers », l’auteur, Dave Asprey, se refuse à utiliser “Je ne peux pas  » . Dans son discours oral et mental. En effet, il y a très peu de choses que l’homme est incapable de faire. Peut-être qu’avec une façon complètement nouvelle, cela pourrait être possible. Se dire « je ne peux pas » coupe court à toute forme de créativité pour explorer d’autres solutions alternatives. Peut-être que personne n’a jamais fait cela encore, mais tout peut arriver.
Alors, soyons honnête vis-à-vis de nous-même, arrêtons les fausses excuses et disons “Non”, tout simplement. Car c’est en affirmant ses “Non” que l’on redonne de sa force au “Oui”.
Pour garder ses forces pour ce qui nous attire vraiment, pour préserver nos priorités, pour mettre notre énergie et notre temps dans les tâches et les choses qui importent le plus.
Pour que l’on dise “Oui” seulement si cela est important pour nous et non, par facilité, par complaisance ou par peur.

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