C’est le dernier jour de la Lune du Loup.đșđ
Nous avons parcouru un bout de chemin Ă ses cĂŽtĂ©s, guidĂ©s par ses instincts, son intelligence et sa force. Mais nos chemins se sĂ©parent : chacun doit poursuivre son chemin sur la Voie oĂč le Destin l’appelle. Gardons le souvenir de ce loup dans un coin de notre cĆur et sachons que nous le retrouverons dans 12 Lunes.đŸ
Pour marquer la fin de cette Lunaison et faire vos aux-revoirs au loup, allumez une bougie et remerciez l’Univers, la Source, Dieu, ou ce qui vous semble bon.
Ăteignez la bougie et restez un instant tranquillement en essayant de faire le vide dans votre esprit.đŻ
La place est ainsi vide pour aller de lâavant et construire de nouveaux projets. Le loup nous aura appris le dĂ©tachement, tout en conservant les valeurs fortes qu’il anime. Il vous les a d’ailleurs sans doute transmises aux cours des nuits passĂ©es Ă ses cĂŽtĂ©s. Il gravite vers ses objectifs, sĂ»r de sa trajectoire finale, sans s’en en dĂ©mordre, mais en acceptant les dĂ©tours.đșđČđČ
Demain, nous entrerons dans le cycle de la lune des Neiges, placĂ©e sous le signe de la Force et des DĂ©fis. Alors d’ici lĂ , serrons imaginairement encore une derniĂšre fois, l’animal noble qu’est le Loup, et plaçons en notre cĆur un peu de son courage pour savourer la derniĂšre Lune hivernale se prĂ©parant.
Regardons nous aussi, comme le loup, du cĂŽtĂ© du Bois. Pour ressentir la prĂ©sence de la Naure sauvage et des crĂ©atures magiques quâil abrite.đ«
Regardons avec notre coeur, plutĂŽt quâavec nos yeux. Quitte Ă nous mettre un masque⊠ou plutĂŽt un loup.
Pour finir cette Lune sur une derniĂšre empreinte de loup dans lâimaginaire collectif, voici l’origine de l’expression de loup en tant que masque đ :
« Le loup, dont le nom pour dĂ©signer le masque n’est attestĂ© qu’Ă partir de la fin du XVIIe siĂšcle, longtemps aprĂšs qu’on avait abandonnĂ© l’idĂ©e de se couvrir de peaux de bĂȘte sanguinolentes, Ă©tait un masque complet et non le lĂ©ger « tour des yeux » qu’on dĂ©signe aujourd’hui sous ce nom.
Ce masque complet de velours noir, laissant juste briller deux yeux, Ă©tait bien propre Ă Ă©voquer la figure du loup dont on voit Ă©tinceler les yeux inquiĂ©tants dans l’obscuritĂ© d’une forĂȘt. »