La Lune des foins est sur le point de s’achever. Avec les fins de cycles lunaires, vient le temps des bilans. 📋🖊

Pour ma part, sur certains projets, le bilan est plutôt en demi-teinte, notamment en ce qui concerne l’écriture sur ce blog. Mes publications ont été en pointillés et, ce n’est pas forcément que je manquais d’inspiration, mais je me suis laissée envahir par d’autres tâches, je me suis laissée distraire par des futilités et je me suis trouvée un peu trop facilement des excuses… Même ma newsletter de la Pleine Lune n’est pas parue, ce mois-ci, faute d’avoir pris le temps de me poser pour en écrire la teneur.😒

Pour une lunaison sous le signe du labeur, c’est un échec !

Ce qui m’amène à vous partager une réflexion sur la vision de l’échec, issue du livre de Brad Stulberg, The Practice of Groundedness, qui m’a suivie ces dernières semaines. 

Selon lui, l’important n’est pas d’échouer ou non, mais quelle est notre réaction en cas d’échec

Au début d’un projet, tout le monde peut se sentir inspiré ou motivé. Tout le monde peut suivre le chemin quand tout se déroule sans accroc. Mais peu savent rebondir en cas d’échec. Et c’est vrai que rebondir demande un effort bien supérieur à celui, parfois si léger, du lancement : il implique l’inconfort de la remise en cause, le courage de la franchise envers soi-même, l’innovation d’une nouvelle approche… 

Ainsi, lorsque l’on chute, notre réaction est primordiale.

Si on fait preuve d’auto-compassion lors d’un revers, il est beaucoup plus aisé de remettre le pied à l’étrier plutôt que si on se juge de façon trop sévère. 🥰🏇

La psychologue Kristin Neff a montré que si on se critique pour avoir échoué dans quelque chose, on est plus enclin à ressentir de la honte ou de la culpabilité, et c’est cette même honte ou culpabilité qui nous fige et nous empêche de poursuivre notre chemin. Les recherches de la psychologue montraient que faire preuve de douceur et de gentillesse envers soi-même  en cas de difficulté apportait une résilience nouvelle qui ferait voler en éclats les autres obstacles à venir. 

Elle définit ainsi l’auto-compassion

“L’auto-compassion est être gentil et compatissant avec vous-même lorsque vous vous sentez inadéquat, en échec ou en souffrance.”

et en donne 3 éléments clés  : 

  • La bienveillance envers soi-même : soyez gentil avec vous-même, tout comme vous pourriez être envers un meilleur ami, un être cher, un enfant ou un animal de compagnie bien-aimé. L’auto-compassion est le contraire de l’autocritique.
  • L’humanité commune : Sachant que vous n’êtes pas seul, nous sommes tous simplement des êtres humains et nous subissons tous la souffrance et l’échec personnel. Personne n’est humain sans souffrir ou échouer, au moins de temps en temps. La compassion de soi signifie savoir que vous n’êtes pas unique, spécial ou meilleur que les autres.
  • L’attention : accepter et reconnaître vos sentiments et vos pensées sans jugement, plutôt que de les supprimer. L’auto-compassion est le contraire d’ignorer vos sentiments ou d’essayer de les enfoncer.


L’auteur, Brad Stulberg, finissait son chapître sur l’échec en ajoutant que si le meilleur moment pour saisir une occasion était hier, le deuxième meilleur moment est aujourd’hui. S’en vouloir est une perte totale de temps et d’énergie. 

Auto-discipline et auto-compassion, voilà la clé du succès selon Stulberg.

Bonne journée ! 😊

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