Comme à chaque cycle, 11 (ekadashi en sanskrit) jours après la Pleine Lune, je vous propose d’instaurer un temps de jeûne.🍽

Faisons s’infuser les Longues Nuits dans cette journée en la faisant, elle aussi, longue comme un jour sans pain.🌚

Ceci s’accorde aussi avec la phase lunaire dans laquelle nous sommes qui nous invite à relâcher et à nous libérer de ce qui nous encombre. C’est pourquoi je vous propose de vous accorder également une petite pause digestive. Faire un peu de vide à l’intérieur de notre corps en sautant un repas ou juste manger un peu plus léger.💨

Cela pourra permettre à votre corps de calibrer ses sensations et ses besoins pour ensuite faire vibrer votre palais de toutes les saveurs en bouche encore plus intensément.

Jeûner peut aussi être vu comme un temps d’abondance. C’est le propos du livre de Dave Asprey, “Fast this Way”. Comme un temps pour renouer avec soi, pour fêter son corps dans sa sagesse, pour l’écouter, pour prendre son temps…

Voici aussi quelques extraits du livre de Nicole BOUDREAU « JEÛNER POUR SA SANTÉ » qui m’ont semblé très intéressants :

“Jeûner dans le confort et la détente n’est donc pas un exercice austère ; c’est un acte de santé et de survie. Le jeûne n’est pas un acte de compétition ou de bravoure accompli par des exécutants à l’esprit spartiate et endurci ; le jeûne n’est pas davantage une punition ou un acte de fanatisme.”

“Une fois détachée du lien solide avec la nourriture, notre psyché s’active et se vivifie. Notre vie émotive et inconsciente se manifeste plus clairement, car nous ne disposons plus des aliments pour camoufler nos peines et nous détourner de nous-mêmes ; en fait, la privation sensorielle qu’est l’exercice du jeûne provoque rapidement une certaine déstabilisation du moi. Le moi devient plus flexible, plus disponible et plus perméable. La conscience se modifie tout en restant intègre.

L’assouplissement du moi amène un contact plus clair avec l’inconscient ; les barrières conscientes que nous avons posées pour refouler des émotions négatives ou oublier des épisodes traumatisants, sautent.

De vieilles peines reviennent nous hanter ; ce sont, la plupart du temps, des deuils, des déceptions, des conflits de travail, des séparations douloureuses dont l’effet traumatisant a été nié ou refoulé ; la résurgence des émotions qui y étaient liées montre que ces souffrances n’étaient pas évacuées. La décharge d’énergies bloquées se manifeste comme une crise de rejet d’une partie de soi-même et permet de revivre ces épisodes traumatisants. Ils sont de la sorte éliminés et les conflits internes diminuent. Il en résulte une hausse de la confiance de soi. La libération des charges émotives qui se comportent comme des corps étrangers au sein de la personnalité psychique est thérapeutique.”