Depuis quelques temps, j’ai entamé un processus de travail sur moi-même pour apprendre à lâcher-prise.

Avec les remarques de mon entourage  sur mon poids et ma difficulté à reprendre quelques kilos, j’ai été amenée à me questionner sur ma relation avec la nourriture. Cette démarche m’a poussée à essayer de comprendre ma relation au corps et à ma volonté de toujours être dans le contrôle en minimisant la place faite à l’imprévu et à la spontanéité.

Soigner les troubles alimentaires par le yoga et une approche holistique

Être dans le contrôle a souvent été une façon de minimiser mon anxiété. Cependant, cela a tendance à prendre des proportions trop importantes et dans des domaines essentiels (comme le sport ou ma relation au temps) et vitaux (l’alimentation) où l’intuition ou le plaisir devraient être les seuls à avoir la parole.

Cette volonté de contrôle fait parti de ma personnalité mais je pense qu’elle a aussi été accentuée par mon parcours scolaire, notamment le passage en classes préparatoires.

Pendant la prépa, il fallait perdre le moins de temps possible, chaque instant de temps libre était dédié à réviser les maths. Je me souviens avoir tellement apprécié, une fois les concours passés, pouvoir me détendre en lisant un bon bouquin plutôt que de lire des théorèmes d’algèbre.

Aujourd’hui, je me rends compte que je suis impatiente quand les choses ne se déroulent pas comme prévues : quand j’attends un peu trop longtemps chez le médecin, quand la coiffeuse (que j’adore pourtant) me fait le brushing final alors que je viens de passer 3h à attendre que la couleur des mèches prenne (et que j’ai juste envie de rentrer à la maison), quand les enfants prennent un peu trop de temps à se préparer le matin…

Je voudrais apprendre à mieux savoir  m’amuser de l’imprévu, réapprendre à ne rien faire sans avoir le sentiment de « perdre son temps », embrasser le moment présent sans logique productiviste et à envisager les choses sous leur aspect positif, absurde ou amusant.

Voici quelques réflexions et techniques que je m’efforce de mettre en place pour ajouter un peu plus de souplesse dans ma vie et apprendre à lâcher-prise :

yoga pour les écrivains

1. Devenir plus souple mentalement et émotionnellement avec le yoga

Dans cette démarche d’apprendre à apprécier le moment pour ce qu’il est, la pratique du yoga est une aide très appréciable.

Apprendre à tenir une position en se concentrant sur sa respiration. Au départ, c’est inconfortable, le corps veut quitter la posture, le mental ne cesse sa discussion interne. Puis, peu à peu, le calme se fait : le corps se détend ; le mental se tait. Et l’on se reconnecte à ses sensations.

J’ai longtemps uniquement pratiqué un Yoga du type Vinyasa, où le mouvement était quasi permanent et demandait une concentration et une force physique qui empêchait le mental de tourner en boucle.

Puis, peu à peu, je viens  à apprécier de tenir longtemps dans des postures plus introspectives comme la pince ou de pratiquer des respirations sur un gathika.pince
Certes, mon mental rumine toujours, mais j’arrive à prendre de la distance et de l’observer avec un œil extérieur. Comme on me l’avait conseillé, je vois mes pensées comme des nuages : j’en prends conscience et je les regarde voyager au gré du vent, avec détachement.

nuages et pensées

Cela passe aussi par la prise de conscience de ses automatismes. Même si c’est particulièrement difficile (parce que c’est rassurant), j’essaye de ne pas être gouvernée par mes routines. J’apprends à m’écouter : je m’autorise à faire une sieste si je me sens fatiguée, à me lever un peu plus tard et à sauter la séance de yoga ou d’écriture pour le blog, à manger lorsque la faim se fait sentir même si ce n’est pas  « l’heure »…

Dans cet recherche vers l’acceptation et surtout l’écoute de ces signaux corporels, le travail sur Swadhisthana, le second Chakra, a été d’une aide précieuse.

Équilibrer le chakra Sacré : Swadhistana

Je m’autorise à être imparfaite, à décompresser et, sans chercher de fausses excuses, à essayer de me séparer de mes barrières lorsqu’elles s’apparentent plus à des murs de prison qu’à des garde-fous.

Je souhaiterais aussi apprendre à déstructurer mon emploi du temps.

Souvent, nous nous mettons nous-même des attentes dénuées de toute objectivité. Si bien sûr, il est important d’être ponctuel, est-ce si important si, seulement aujourd’hui, nous arrivons 10 minutes plus tard au bureau ? Si j’attends 5 minutes de plus à la caisse du supermarché parce que j’ai laissé passer cette mère de famille devant moi ?

Plus on est dans le contrôle, plus le besoin de contrôle se fait sentir.

Dans nos emplois du temps, laissons une place pour la spontanéité afin de laisser une place à la surprise et d’embrasser l’inattendu.

2. Faire confiance à l’Univers

Une autre facette est de s’abandonner complètement à la sagesse de l’Univers, de faire pleinement confiance à une puissance supérieure.

Dans cette démarche, j’ai aussi commencé à suivre plus attentivement les cycles de la Lune.

Le Yoga et la Lune

Cela m’a donné l’autorisation de ne pas culpabiliser lorsque je suis moins active en lune descendante, à embrasser l’archétype de la Grand-Mère, gardienne de la Sagesse.

Mais cela m’a aussi donné la vigueur de la Jeune Fille du Premier Quartier et les qualités nourrissantes douce de la Mère lors des Pleines Lunes.

archétype jeune fille

Et cette fois-ci, c’est un travail sur Muladhara et l’ancrage dans l’Univers qui m’a soutenue.

Equilibrer le chakra de la base : Muladhara

3. Réapprendre à faire confiance à son corps et à s’écouter

 

J’ai découvert les travaux du psychothérapeute, aventurier et écrivain : Bradford Keeney dans son retour à la « Shaking medecine » (ou la médecine du tremblement).  Il prône un retour aux sources primaires dans les méthodes de guérison. Ici, pas question de de méditations alambiquées ou de psychanalyses sur des années, mais l’utilisation des tremblements et des frissons pour relâcher ses émotions.

L’intérêt est de revenir aux basiques, à l’essence même de nos sensations corporelles.

Dans nos sociétés, en cas de stress, si nous avons de la chance, nous on parlons avec nos proches. Tout est alors intellectualisé. Si nous n’avons personne pour en parler, nous enfouissons tout cela au plus profond de nous-même en espérant oublier tout cela, et que cela ne ressorte pas des années plus tard dans une somatisation quelconque.

Les animaux, eux, ont une façon plus primaire et plus efficace de se décharger de leur stress.

En effet, après un sprint couru pour échapper à la chasse du lion, une gazelle va frissonner de tout son corps.

shaking medecine

Cette méthode de guérison primitive est toujours présente dans la tribu des Kalahari d’Afrique, une des plus anciennes cultures au monde.

Elle fait la part belle au mouvement spontané et permet de renouer avec nos instincts corporels.

Dans nos sociétés modernes, nous avons peur de perdre le contrôle, particulièrement par rapport à notre corps. Il ne faut pas pleurer, danser, courir, sauter en public. Les corps sont mis dans des carcans dès la plus tendre enfance.

Pourtant pour nous soigner, nous devons « apprendre » à nous relâcher. C’est une curiosité qu’il nous faille à nouveau acquérir ce qui devrait être inné mais qui a été réprimé par une éducation trop stricte et une société trop conventionnelle.

Pour atteindre ces états méditatifs, il est nécessaire de lâcher prise sur ce contrôle restrictif et donner la libre parole à notre corps. Renouons avec la spontanéité du mouvement.

danse

Sans aller jusqu’à remonter aux sociétés primitives, les Shakers et Quakers de Nouvelle-Angleterre avaient compris le pouvoir du tremblement  et de sa relation avec le spirituel.

Selon Wikipédia :

Le nom de « quaker » (littéralement « trembleur » en anglais) fut utilisé pour la première fois en 1650, lorsque George Fox comparut devant un juge sous l’accusation de blasphème. Selon le journal de Fox, « c’est le juge Gervase Benson qui par dérision nous donna ce qualificatif, parce que je lui avais dit de « trembler » au nom du Seigneur », une référence aux Écritures. Par ailleurs, lors des réunions de culte, la lumière intérieure se manifestait non seulement par des discours improvisés, mais aussi parfois par des tremblements de ferveur. Entre le jugement ironique et l’expérience vécue, le surnom de « quaker » fut finalement adopté par les adeptes du mouvement.

On prend alors de la puissance des tremblements. Ceux-ci peuvent être induits afin d’atteindre des états de conscience seconds.

Pour cela, il est aussi possible de faire vibrer ses muscles automatiquement si vous vous positionnez d’une certaine façon, de la même façon qu’un rocking-chair se balance dès qu’il est mis en mouvement. Vous pouvez vous laisser bercer une vingtaine de minutes dans un rocking-chair et vous sentirez une douce transe s’emparer de vous.

Mais cela est beaucoup plus puissant, lorsque ce phénomène apparaît suite à une vibration émotionnelle : comme pendant un concert, lors de prières, de méditations…

C’est ce qui était recherché lors des pratiques de shamanismes où les participants dansaient aux sons des percussions.

Les sorciers africains utilisaient cela comme thérapie : induire des transes  afin d’entrer en communication avec le divin et les esprits ou simplement améliorer leur bien-être en étant frappé d’un éclair d’amour si puissant que tout son être en résonne.

C’est le contraire d’une relaxation telle que l’on recherche souvent en méditation : on ne relâche plus les muscles mais, au contraire, on va chercher à induire des contractions automatiques.

C’est deux pratiques sont complémentaires.

Une autre façon d’induire le Skaking sans passer 20 minutes dans un rocking-chair ou d’acheter un billet d’avion vers l’Afrique ou l’Ouest Américain, est de pratiquer une séance de Yoga de la Kundalini.

La Kundalini est l’énergie primaire, lovée au bas de la colonne vertébrale, que l’on cherche à faire monter dans certaines postures ou sessions de yoga.

Pour commencer à la titiller, vous pouvez vous balancer en étant assis et vous laisser aller à de petits mouvements spontanés,  ces mouvements vont s’amplifier petit à petit.

Un exercice intéressant est de s’asseoir en tailleur et de faire des cercles : à l’inspiration, faîtes un cercle vers l’avant et sur l’expiration continuez le cercle vers l’arrière.

Le but ici est de se laisser aller par le mouvement et de s’ouvrir à l’amour.

Vous pouvez aussi écouter des percussions et vous mettre à danser. Cette transe sera décuplée si vous y mettez à plusieurs et partagez cet état d’esprit.

Vous avez peut-être observé l’énergie si particulière des villes portuaires ?

Je suis originaire de Quimper et je garde cher à mon cœur l’ambiance de fêtes des quais lors des jeudis du port à Brest. On sentait monter une vitalité si particulière monter de cette ville de marins. Les gens se regroupaient dans les bars pour chanter des chants de marins et on sentait une communion se faire dans une tradition retrouvée.

ville portuaire

Ce qui m’amène à penser que plus les traditions sont anciennes, moins elles sont ritualisées, plus elles sont primaires et animales, plus cette sensation de montée d’énergie est puissante.

Mais il nous faut aussi nous libérer des intentions : le mental n’aime pas être commandé et commencera à trop intellectualiser la chose, la dénuant de tout propose. Laissons plutôt un vide pour se laisser guider et se laisser emplir.

Parfois, lorsque nous apprenons une nouvelle, nous avons une sensation étrange de papillons dans le ventre. Et à l’excitation première et  si cette émotion est trop prégnante, cela engendre de la peur et un besoin de contrôle,  de peur que ces papillons se muent en tourbillon, en tornade et emporte tout en une vague de panique.

Mais si l’on acceptait de se faire renverser par le vent ? Et si l’on suivait notre intuition première ? Et si l’on dansait sans raison autre que ces papillons qui arrivent ? Et si l’on envoyait tout valser pour un temps ?

Mettons ce grain de folie dans notre vie pour induire le tremblement révolutionnaire et laissons-nous porter par le vent !

Quand je parle de mes cours de yoga et des exercices de respiration (Kapalabhati particulièrement), certaines personne m’avouent qu’elles ont peur de faire de l’hyperventilation.

Ce sont des personnes avec un historique d’asthme ou d’attaques de paniques pour lesquelles cette recherche d’hyperventilation est extrêmement désagréable car elle leur remémore des états physiques liés à un émotionnel surchargé.

Pourtant, c’est parfois en faisant la démarche, progressive et guidée, vers cet état, que nous apprenons à parvenir à l’essence même de nos troubles et de notre être.

C’est aussi ce que je recherche lors des cours destinés à faire monter la Kundalini : cette chaleur dans la colonne vertébrale qui monte et se mue en sensation de montée d’énergie qui renverse tout sur son passage.

Parfois, cela donne lieu à des tremblements incontrôlables.

Mais, parfois, il n’y a rien de visible à l’extérieur,  mais au contraire, un état de relaxation totale, de calme intense.

Vous avez peut-être déjà vu ou entendu des personnes qui partaient en transe, dansaient aux sons des percussions, complètements immergés dans le bain de vibrations, puis s’écroulaient d’un coup, en plein état méditatif profond, l’esprit vide.

percussions

Et à l’inverse, vous avez peut-être déjà vécu lors d’une séance de méditation, un calme de l’esprit si profond, puis un réveil suivi d’une envie irrépressible de vous lever, danser ou chanter.

C’est la beauté retrouvée du Yoga au sens Union de l’esprit et du corps.

Brad Kerney disait le besoin des deux côtés de cette épée : Mama Africa et le Père Spirituel.

Alors partons à la recherche de ces deux parents aux caractères bien différents, mais dont le vœu le plus cher reste notre bonheur, notre réalisation et notre envol vers notre Dharma !

4. Choisir l’amour par rapport à la peur : changer sa perspective

Afin de m’éviter des  tournoiements incessants et qui ne mènent à rien, lorsqu’un évènement fâcheux se produit j’essaye de modifier la question, en passant de :

Pourquoi cela m’arrive ?

à

Pour quoi cela m’arrive ?

Cela permet d’essayer de trouver une autre perspective au problème.

Je souhaiterais aussi déstructurer mon emploi du temps.

Souvent, nous nous mettons nous-même des attentes dénuées de toute objectivité. Si bien sûr, il est important d’être ponctuel, est-ce si important si, seulement aujourd’hui, nous arrivons 10 minutes plus tard au bureau ? Si j’attends 5 minutes de plus à la caisse du supermarché parce que j’ai laissé passer cette mère de famille devant moi ?

Plus on est dans le contrôle, plus le besoin de contrôle se fait sentir.

Dans nos emplois du temps, laissons une place pour la spontanéité.

Apprenons à nous abandonner, à renoncer.

Acceptons d’être surpris.

La pratique du détachement n’est pas un renoncement.

Au départ, en soignant mon comportement alimentaire, j’avais peur de me détacher d’une partie de moi-même et de perdre mon identité.

Cette est joliment illustré par la métaphore de la buche d’Anita Johnston dans le livre « Eating in the light of the moon » :

anorexie et yoga

le trouble alimentaire est le morceau de bois auquel on s’accroche lorsqu’on est dans une rivière en furie, sur le point de se noyer. Ce morceau de bois nous a sauvé la vie, à un moment, mais maintenant, lorsque les eaux sont plus calmes et  pour avancer efficacement et rejoindre l’autre rive, il nous faut apprendre à s’en passer et nager avec nos deux bras, même si, à un moment donné, nous n’aurions pas pu survivre sans.

Sur ce même thème, je vous conseille également le livre de Jenni Schaefer :

My life without Ed

Dans ce livre, elle apprend à démêler sa propre identité de celle phagocytée par Ed, son trouble alimentaire (en anglais : Eating Disorder).

Le but est de ne pas renier nos difficultés mais abandonner nos résistances à la sérénité et au bonheur, afin de retrouver son identité essentielle.

Je n’abandonne pas mes rêves et mes ambitions, mais j’accepte de suivre les voies détournées qui s’ouvrent devant moi, même celles que je n’avais pas envisagées.

Si nous laissons de côté le besoin d’être parfait, nous nous libérons ainsi de nos chaînes auxquelles nous nous sommes nous-même enchaînés.

Apprenons à renoncer à ce qu’on ne peut changer et avançons avec le courant, en apprenant à accepter de ne pas voir le bout du chemin qui se dessine devant moi.

chemin

La différence réside en le fait que je ne délaisse pas mes rêves, mais la souffrance qui résulte à ne pas parvenir à les réaliser dans l’immédiat.

Il nous faut apprendre à accepter de laisser filer ce qui n’est pas bon pour nous. Pour cela, il nous faut reconnaître nos émotions envers une situation sans les renier.

Avec de l’entraînement, nous apprenons à faire confiance à un cheminement plus élevé, un plan situé à un plus haut niveau dont nous ne parvenons pas à voir encore les tenants et les aboutissants.

Ainsi, nous avons le pouvoir de transformer une expérience douloureuse en quelque chose de positif.

C’est à nous seul qu’il échoit la façon dont nous écrivons notre vie :

Là encore, je reprends l’image du Dr Anita Johnston (qu’elle avait présenté dans un podcast), elle présente notre vie comme une pièce en 3 actes :

  • 1er acte : on pose le décor : notre enfance, nos racines : cela a forgé notre identité
  • 2ème acte : ce qui nous est arrivé et a construit notre caractère : nos études, nos difficultés rencontrés à l’adolescence et au début de l’âge adulte. Cela a pu présenter un tournant décisif dans notre construction identitaire
  • 3ème acte : ce qui nous arrive actuellement, à la maturité (qui est toute relative selon les personnes) : c’est là que nous prenons le crayon et intégrons les deux premiers actes afin de choisir la trajectoire et la tonalité de la pièce qu’est notre vie

Ce 3ème acte va déterminer la nature de la pièce : est-ce une comédie dramatique ? une fable philosophique ? un conte de fée ? une tragédie ? un baroud d’honneur ?

Abandonnons  ce qui ne peut être changé (l’environnement extérieur) et concentrons-nous sur ce qui peut être changé (notre perception interne) : tout cela pour arrêter de se battre contre soi-même afin de concentrer son énergie sur quelque chose de plus positif.

Même si cela est difficile, quand la hauteur prise n’est pas encore suffisante, osons laisser ce qui n’est pas de l’amour et notre personnalité profonde mais le reflet d’un sentiment égotique.

Pour se séparer des pensées limitantes, des croyances négatives, de notre discours critiques, pour faire place à de l’amour, des personnes toxiques, des comportements addictifs qui nous rassurent mais nous nuisent à moyen ou long terme (sucre, cigarette, …), je vous encourage à pratiquer les méditations de la Pleine Lune :

Cette période est particulièrement propice au détachement, au renoncement et à la libération des obstacles et de ce qui nous retient pour aller pleinement de l’avant.

Voici quelques affirmations qui peuvent vous être utiles, en période de lutte avec votre égo :

Quand je renonce à comprendre, j’accepte de ne pas savoir et d’apprendre

                Quand j’accepte les difficultés sur mon chemin, une autre voie apparaît

                Quand je me détache de la destination, je concentre toute mon énergie sur l’appréciation de mon parcours

                Quand je relâche mon besoin de contrôle, mes souffrances, mes succès, mes espoirs, je découvre la grâce d’être surpris par la tournure des évènements qui oeuvrent vers la réalisation d’une intention supérieure.

Quelques réflexions finales :

La route est longue et parfois tortueuse vers cette spontanéité du mouvement et du mental que nous avions pourtant tous, enfants.

Mais c’est en la prenant et en embrassant ces virages que nous atteindrons l’ivresse des tournoiements.

Si le yoga nous apprend la souplesse du corps, il nous apprend aussi la souplesse du mental.

En plus, de faire taire le mental trop bavard, trop rigide et trop critique, il apprend l’ouverture, l’abandon et le relâchement.

Dans un monde où la compétition et la comparaison sont omniprésentes, d’Instagram aux mesures en kilogrammes, laissons-nous aller à pratiquer la danse et la transe pour retrouver notre relation si naturelle au corps, que nous avions dans l’enfance.

Je veux apprendre à relâcher le mental, mes attentes, mes ambitions et mes espoirs. Je fais cette démarche pour mes enfants, pour qu’ils restent le plus longtemps possible (idéalement toute leur vie) dans cette spontanéité et cette liberté dans leur corps.

Je la fais aussi pour moi, pour ne plus être dans cette rigidité qui crée des crispations, des tensions dans mon corps, ma tête et avec mes proches ; et aussi pour retrouver une santé mentale et corporelle optimales.